Les Niçois se donnent de l'air en battant Ajaccio (2-0). - AFP
Grâce à sa victoire à domicile face à Ajaccio (2-0) samedi, Nice se donne de l’air dans la deuxième partie du tableau, et condamne un peu plus le club corse.
Nice-Ajaccio 2-0
Nice : Brüls (5e), Cvitanich (90e+3)
Entre les gouttes. Alors que les pluies diluviennes qui se sont abattues sur Nice durant les vingt-quatre heures précédant le match entre les Aiglons et les Corses d’Ajaccio ont longtemps laissé planer le doute sur la tenue de la partie, les Azuréens ont assuré l’essentiel samedi lors de la 21ejournée de Ligue 1, en prenant le dessus sur l’ACA (2-0). Au terme d’une rencontre qui s’est déroulée sous des trombes d’eau, les hommes de Claude Puel se donnent un peu d’air sur la zone de relégation puisqu’ils comptent désormais dix points d’avance sur Valenciennes (17 points) - qui n’a pas joué à Marseille -, le premier relégable. De son côté, Ajaccio (9 points) reste planté à la place de lanterne rouge de la Ligue 1.
Pour construire ce succès, les Rouge et Noir s’en sont remis à une première réalisation de Christian Brüls, dont le coup franc direct aux vingt mètres mystifiait Guillermo Ochoa d’entrée de jeu (1-0, 5e). Pourtant, ce sont les Corses qui se montraient plus mobiles et saillants dans ce match. Mais ni Eduardo (3e), Benjamin André (14e) ou Mehdi Mostefa (17e) ne parvenaient à tromper la vigilance de David Ospina. Le manque de réalisme des hommes de Christian Bracconi se faisait encore plus criant durant le deuxième acte, avec un duel perdu (58e) et un raté incroyable d’Eduardo (84e). Une justesse que Dario Cvitanich, pourtant peu en réussite dans ce match, retrouvait en fin de partie pour clore la marque en deux temps (2-0, 90e+3).
Le joueur du match
Christian Brüls a fait preuve d’une justesse technique et d’une finesse assez exceptionnelles durant la rencontre. Le Belge a été le détonateur de tous les bons coups niçois. Un vrai meneur d’hommes et de jeu.
On n’a pas aimé
Si Ajaccio a enregistré une quatorzième rencontre sans victoire (onze défaites et trois nuls), Eduardo n’y est pas étranger. Hors-jeu ou maladroit, le Brésilien a avorté tous les mouvements offensifs corses, qui méritaient pourtant souvent mieux.
Julien Desbuissons
Sport24