Presse :
Lorient fait la bascule
Sport24, le 12/04/2014 à 22h28
Après quatre matches sans victoire en championnat, les Lorientais ont renoué avec le succès en s’imposant dans les arrêts de jeu à Nice (1-2). Les Bretons pointent le bout de leur nez dans la première partie du tableau.
Nice-Lorient 1-2
Nice : Kolodziejczak (30e)
Lorient : Sunu (19e), Aboubakar (90e+1)
Faire la bascule du bon côté : tel était l’objectif des Niçois avant la réception de Lorient ce samedi soir pour le compte de la 33ejournée de Ligue 1. Posté aux portes du top 10 (11e) au coup d’envoi, Nice n’a pas rempli son contrat en s’inclinant dans les arrêts de jeu face aux Morbihannais sur un joli numéro d’Aboubakar qui se jouait de Mendy avant de placer un plat du pied gauche gagnant (1-2, 90e+1). Ironie du sort, ce but du Camerounais permet aux Merlus d’intégrer la première moitié du classement en occupant la 10e place. Les Lorientais sont allés chercher cette victoire à l’extérieur qui les fuyait depuis le 14 décembre et un succès à Ajaccio (1-2, 18e journée). Un temps additionnel qui aura donc été fatal aux Azuréens qui alignent un quatrième match de suite sans l’emporter en Ligue 1.
Première pour Sunu
Les Aiglons pensaient avoir fait le plus en revenant au score lorsque Kolodziejczak se muait en renard des surfaces pour égaliser d’un plat du pied gauche à la suite d’un coup franc d’Eysseric repoussé tant bien que mal par Audard (1-1, 30e). La deuxième réalisation de l’ancien Lyonnais répondait à l’ouverture du score de Sunu d’un tir du gauche des 20 mètres (0-1, 19e). Le Franco-Togolais trouvait au passage le chemin des filets pour la première fois de la saison en championnat. Hormis cela, pas grand-chose à signaler dans un duel d’équipes de milieu de tableau qui ont évolué sur un rythme de sénateurs. On notera bien des tentatives de Kolodziejczak (34e), Maupay (60e), Aboubakar (73e) et Aliadière (85e). Mais rien de trop dangereux pour faire gonfler le résultat final.
Le joueur du match
Remuant et toujours usant pour les défenses adverses, Vincent Aboubakar a eu le mérite de pousser sa dernière action jusqu’au bout pour arracher la victoire. Son 14e but relance le FCL et fait de lui le troisième meilleur artificier de l’élite en compagnie d’André-Pierre Gignac et d’Alexandre Lacazette.
On n’a pas aimé
Dans le viseur des supporters azuréens qui le trouvent trop léger sur le flanc droit de la défense, Grégoire Puela encore une fois fait preuve d’approximations dans son placement et ses interventions. Pas un hasard si le danger est souvent venu de son côté et si le but assassin d’Aboubakar la conséquence d’une mauvaise relance de sa part.
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