Hatem Ben Arfa vient de s'engager avec l'OGC Nice. En conférence de presse ce soir, le joueur a expliqué sa venue à Nice et ses objectifs. Interview du nouveau numéro 4 du Gym...
- Hatem, pourquoi ce choix de l'OGC Nice ?
J'étais en contact avec Mathieu Bodmer et il m'a demandé si j'étais intéressé. Je lui ai répondu que oui. Nice est un bon club. C'est bien pour moi de revenir en L1. J'ai ensuite rencontré le coach, c'est très important. J'ai aimé son intégrité, sa façon de me parler du football. Ça a collé au bout de dix minutes. Mon choix était fait, j'étais fixé. Même si le Real Madrid était venu à ce moment-là , je serai venu à Nice. J'ai 27 ans aujourd'hui. J'ai de bonnes et de mauvaises expériences. J'espère en profiter à Nice. Je voulais revenir en France, là où j'ai grandi. C'est ma culture. Et, à Nice, il y a tout le cadre nécessaire pour que je puisse m'exprimer et être moi-même. Ça me fait plaisir de retrouver Florent Malouda sur le terrain. Et d'autres. Mais, ça sera après le match. Pendant le match, on donne tout.
- Quels ont été les mots du coach pour le convaincre ?
Avant tout, c'est l'être humain. J'avais des a priori en lisant la presse. on dit que c'est une personne très dure, rigide. Mais quand je l'ai vu, j'ai vu quelqu'un d'intègre, avec de vraies valeurs humaines. Au niveau du football aussi, son discours m'a plu.
- Un choix étonnant ?
Je comprends que ça puisse étonné. Les gens pensent ce qu'ils veulent. Pour moi, c'est le bon choix. C'est un grand club qui veut faire des choses. Je suis très content d'avoir rejoint ce club. Ce n'est pas du tout gênant de signer chez le 11eme de L1. Ce club a une histoire et les dirigeants sont là pour faire quelque chose. Il faut du temps pour construire. Ici, je pense apporter mes qualités sur le terrain. Mais aussi mon expérience par rapport à tout ce que j'ai pu vivre. Il y a beaucoup de bons joueurs ici. Je connais déjà Souleymane Diawara, Mathieu Bodmer et Didier Digard dans l'équipe.
- Des objectifs particuliers pour les six prochains mois ?
C'est déjà de retrouver du temps de jeu. Et de gagner, parce que je suis un compétiteur.