Presse :
Ben Arfa est bien de retour
Football365, le 18/08/2015 à 00h26
Si Nice a laissé trop facilement filer les trois points de la victoire à Troyes, Nice peut se satisfaire de retrouver un Hatem Ben Arfa en forme et qui emmène avec lui un trident offensif efficace.
Du positif malgré un résultat loin de l’être. Si Claude Puel s’est dit « en colère parce qu'on n'a pas su gérer la fin de match avec plus de métier » en conférence de presse d’après-match, l’entraîneur niçois a tout de même des raisons de se réjouir au sortir de ce match nul en terre troyenne. Après une entame de saison difficile à domicile face à Monaco la semaine passée, avec un manque d’impact offensif, les Niçois ont corrigé le tir à Troyes samedi soir. Certes, l’adversaire était d’un tout autre calibre, surtout après l’expulsion de Chris Mavinga, mais dans l’optique de la course au maintien qui devrait être le cœur de la saison des Aiglons, le résultat et la manière peuvent donner de légitimes espoirs de ne pas connaître une nouvelle saison galère. Au cœur de cette bonne performance, on retrouve un joueur : Hatem Ben Arfa, l’ancien Lyonnais, en plus d’avoir marqué son premier but en L1 en cinq ans, a réalisé une performance globalement satisfaisante.
Un trio Pléa-Ben Arfa-Germain prometteur
Mais ce qui a le plus sauté aux yeux dans ce Troyes-Nice, c’est la capacité du trident offensif niçois à jouer ensemble. Placé en numéro dix, Ben Arfa a su combiner avec ses deux attaquants que sont Alassane Pléa et Valère Germain. L’ancien Lyonnais et le joueur prêté par Monaco forment avec l’ancien joueur de Newcastle un trio capable d’étirer les défenses adverses pour créer des brèches et s’ouvrir le chemin du but. Mais cela n’a principalement duré que le temps de la première période. Comme l’a noté Hatem Ben Arfa, Nice a connu un deuxième acte bien plus compliqué qui a vu les joueurs de Jean-Marc Furlan remonter leur déficit de deux buts dans le dernier quart d’heure. « En seconde période, on a arrêté de jouer. Aujourd'hui nous sommes déçus parce qu'en supériorité numérique on doit gagner. On avait l'emprise sur le match pendant les 45 premières minutes et en début de deuxième période , a résumé Hatem Ben Arfa au sortir de la rencontre au micro de beIN Sports. Après on a manqué d'expérience, nous avons peut-être cru que le résultat était déjà acquis. Il ne faut pas oublier qu'un match dure 90 minutes. » Une bonne leçon que cette relativement jeune équipe niçoise aura apprise sur le tas.
- Retour -