Nice - Montpellier pour la bonne cause

Les Aiglons affrontent en fin d'après-midi l'équipe de Gérard Bernardet en match amical, au profit du Var sinistré par les incendies
La belle initiative. Cet après-midi, l'OGC Nice rencontrera l'équipe de Montpellier Hérault (L1) à 17h30 au stade des Bosquettes à Sainte-Maxime. Une opposition à la valeur plus que symbolique : les bénéfices de cette rencontre seront reversés à la toute nouvelle association dénommée «protection et reboisement de la forêt maximoise». Le président de cette association n'est autre que David Ginola, grand ami de José Cobos, lui-même membre de l'association. Quand à Vincent Cobos, le frère de José, il travaille à la municipalité de Sainte-Maxime. Une association de bonnes volontés et de talents qui ne saurait laisser insensible : l'occasion est belle d'aller supporter les Aiglons et d'apporter sa contribution à une louable cause.

La billetterie sera ouverte sur place. Tribunes : 5 euros ; promenoir : 3 euros ; une tombola (2 euros) permettra également de remporter des maillots dédicacés.

Les joueurs et les supporters pourront le constater : en venant de l'autoroute, depuis la sortie du Muy, jusqu'à Sainte-Maxime et les abords du stade des Bosquettes, le tableau noirâtre est celui de la désolation. Puisse cette rencontre aider à retrouver une parcelle d'espoir. « Nous ne pouvons être que solidaires face à de tels événements. Nous sommes l'équipe d'une région, le lien social nous tient à coeur par rapport à des gens dans le malheur et c'est aussi notre devoir », souligne Gernot Rohr.
Rappelons que le Gym est impliqué dans plusieurs opérations, notamment auprès des enfants de l'hôpital Lenval à Nice.

On s'en doute, le «sportif» sera aussi dans les esprits tout à l'heure aux Bosquettes. « Mon équipe est dans une période où elle a besoin de reprendre confiance », souligne le coach niçois... Côté montpelliérain, après la victoire sur le PSG (3-2), Gérard Bernardet disposera de ses titulaires, hormis Bamogo, retenu en équipe de France espoir.

Les groupes.

OGC Nice : Grégorini, Munoz (gardiens), Abardonado, Cobos, Varrault, Traoré, Pamarot, Gime-nez (défenseurs), Roy, Everson, Meriem, Bakari, Audel, Bigné, Kamudimba, Echouafni (milieux),Meslin, Diakité, Laslandes, Lalabouali (attaquants).

Montpellier Hérault : Riou, Pionnier (gardiens), Dzodic, Blanc, Carotti, Moulée (défenseurs), Laigle, Rouvière, Michalowski, Doumeng, Hiroyama, Lefèvre (milieux), Pataca, Mansaré, Robert (attaquants).

Echouafni débute.

Premier match pour Olivier Echouafani. L'ancien rennais débutera la rencontre face aux Héraultais. « Olivier a un peu de retard au niveau de la condition, mais il montre déjà de bonnes choses à l'entraînement. Ce match doit permettre d'accélérer sa prise d'automatismes », note Gernot Rohr.

Romain Pitau (cheville) est incertain.

Les absents :
Serge Die (actuellement en Côte d'Ivoire, pour son renouvellement de visa), Bruno Valencony (qui jouera samedi avec la CFA à Gap), George Ba (de retour d'une élongation aux adducteurs), Thibault Scotto (angine), Ben Haddou et Camara (blessés) et Malek Cherrad. En stage avec la sélection algérienne jusqu'en fin de fa semaine, Cherrad dispute un match amical aujourd'hui à Dinar contre le Qatar.
A noter qu'Oumar Bakari est resté avec le Gym : il a préféré décliner sa première sélection (Côte d'Ivoire).

Cobos et Everson d'aplomb.
Hier, cap'tain José Cobos (touché aux côtes à Lens) et Everson, qui a subi mardi un lavage de la cheville droite, sont restés aux soins. Mais les deux braves joueront, aujourd'hui. Romain Lalabouali, lui, effectue sa première apparition dans le groupe des pros, même s'il ne s'agit que d'un match amical. L'ancien hyérois, stagiaire, est âgé de 18 ans seulement.

Recueillement.
Les Aiglons se sont rendus au grand complet hier après-midi à Carros aux obsèques de Cathy Servella, la patronne du «Lou Castelet», emportée beaucoup trop tôt par la maladie. Mme Servella était la fée de l'OGC Nice. C'est elle qui versait le sel dans la cheminée avant les matches, pour, disait-elle, porter bonheur à ses petits. « Nous étions tous ses enfants », disait hier Gernot Rohr, avec de l'émotion dans la voix.

François Paturle
© Nice-Matin