Dans une ambiance amicale, le Gym a débordé Montpellier au cours d'une première période inspirée. Pour la confiance c'est toujours bon à prendre
Sainte-Maxime, stade des Bosquettes, OGC Nice bat Montpellier 3-0 (mi-temps, 3-0). 1 112 spectateurs environ. Buts pour Nice : Laslandes (3e), Varrault (30e), Meslin (38e). Arbitre : M. Medam. OGC Nice : Grégorini - Pamarot (Gimenez, 65e), Cobos (Audel, 70e), Abardonado - Bigné (Meriem, 70e), Roy, Echouafani (Kamudimba, 65e), Everson (Bakari, 46e), Varrault (Traoré, 46e) - Meslin (Lalabouali, 70e), Laslandes (Bakari, 46e). Montpellier : Riou - Michalowski, Dzodic, Carotti, Blanc - Rouvière, Laigle, Hiroyama (Lefevre, 47e), Doumeng - Robert (Mansare, 46e), Pataca.
Pour ces débuts niçois, Olivier Echouafni occupait le poste occupé à Lens par Romain Pitau (forfait à cause d'une entorse), milieu axial proche des attaquants ; l'ancien rennais se mettait rapidement en évidence : une talonnade à destination de Bigné, le petit breton trouvant Laslandes en embuscade pour l'ouverture du score après trois petites minutes. Nice était à l'heure, au contraire des Montpelliérains, dont le bus avant la rencontre fut pourtant flashé par les gendarmes pour excès de vitesse sur l'autoroute du côté de Vidauban (comme quoi, les amendes pleuvent partout, même sans les fumigènes des supporters !)
Pour revenir au foot, les Aiglons - disposés en 3-5-2 -continuaient à faire l'essentiel du jeu, s'appuyant sur un collectif inspiré. Une circulation de balle heureuse qui débouchait sur d'autres occasions (volée de Meslin au dessus, balle piquée d'Everson sauvée par Riou, centre de Bigné pour la tête de Meslin au ras du cadre).
Rohr fait tourner
Logique, donc, si le Gym doublait la mise. Un corner d'Everson, Echouafni à la lutte, un ballon dévié, et Varrault le plus prompt pour pousser la balle au fond (30). Sans doute vexé, Montpellier dévoilait enfin une facette dangereuse ; Hiroyama, le Japonais, reprenait en ciseau une belle déviation de Doumeng (à côté). Mais c'est encore le Gym qui faisait tilt ; Laslandes s'enfonçait comme dans du beurre dans le dos de la ligne héraultaise, fixait Riou et servait Meslin pour un caviar maison (38).
Nice qui voulait retrouver confiance, c'était réussi, et même convaincant dans la manière, même si le contexte amical oblige forcément à relativiser.
Toujours est-il que les Héraultais abordaient le second acte avec l'intention affichée de stopper le déluge ; la rentrée de Mansaré apportait une dose de punch indéniable au onze de Bernardet. Le duel avec Pancho Abardonado valait son degré d'intensité, le stoppeur niçois sauvant aussi de la tête devant Pataca suite à un centre fuyant de Lefevre.
Gernot Rohr profitait de l'aubaine pour faire tourner l'ensemble de son effectif. De jeunes pousses motivées qui préservaient d'une certaine façon l'intérêt de la rencontre. Sans les mêmes moyens, le Gym s'attelait surtout à défendre. Riou n'avait plus de travail et Grégorini, lui, s'employait sur une bonne frappe de Doumeng à ras de terre (80).
La « CFA » renforcée du Gym, accrocheuse à souhait, tenait le coup et le 3-0 jusqu'au bout.
François PATURLE
© Nice-Matin