A Gap, stade de Provence,
Nice bat Gap 3-0 (1-0).
Arbitre MM. Pringiel, Noel et Bourreau.
Terrain en bon état,
700 spectateurs environ.
Buts pour Nice : Padovani (20'), Audel (67') et Miceli (83')
Gap : Da Silva, Carrez, Talmont, Imbrosciano, Turpin (cap), Oyaga puis M'Bomé (84'), Malheiro, Almanza, Fernand puis Akiana (63'), Bouyarmani puis Zobiri (73') et Mon gin.
Coach : Bréard
Nice : Valencony, Scaramozzino, Gimenez, Ben Haddou, Soubieux, Ramudimba, Le Pivert, Scotto puis Soubervie (73'), Padovani puis Lalabouali (81'), Meriem puis Miceli (46') et Audel.
Coach : Buscher.
« Nous étions à la recherche d'un match référence ».
Nul doute que Gérard Buscher saura tirer les enseignements de l'éclatante prestation de ses jeunes poulains sur la pelouse gapençaise. Une copie débutant par une cadence régulière. Et ce ne sont pas deux escarmouches locales sur des frappes de Fernand (10') et Malheiro (18') qui vinrent troubler la quiétude azuréenne. Forte de posséder dans ses rangs une arme fatale, la bande à Valencony attendait simplement son heure, ou plutôt sa minute.
Elle arriva sans tarder lorsque Meriem profita d'une absence collective des gapençais au marquage, pour venir servir Padovani. Le jeune niçois pivota parfaitement et trompa en toute sérénité Da Silva.
Conscients de la bonne tournure que prenaient les événements, les Niçois n'en restèrent pas là , même si la marque ne subit pas d'aggravations conséquentes. Scotto butait sur Da Silva (23') comme Padovani d'une belle frappe enveloppée (32'). Dans les ultimes secondes de la première période, Valencoly sortait le grand jeu dans les pieds de Malheiro, puis sur une tête de Carrez afin de préserver sa cage vierge.
Au retour des vestiaires, un difficile quart d'heure s'annonçait. Et fort logiquement, la jeune ligne défensive niçoise de reculer. De plier certes, mais pas de rompre. Une fois la vindicte gapençaise éteinte, les Niçois reprenaient leu danse favorite. Celle de la dernière heure venue pour des Gapençais éprouvés par les incessants mouvements adverses. Scotto récupérait une mauvaise intention d'Imbrosciano, effaçait Tamont et servait Padovani, dont le tir était repoussé. Plus prompt, Audel ne se faisait pas prier pour plier définitivement le match. Et ce ne sont pas les tentatives désespérées de Zobiri ou d'Akiana qui changèrent la donne. Nice a su patienter et placer de terribles offensives dont les Gapençais n'ont pu se remettre.
Lilian COLOMP.
© Nice-Matin