Presse :
Sneijder, motif d'espoir
L'Equipe, le 23/11/2017 à 10h26
Après des débuts décevants, le milieu néerlandais montre des progrès qui doivent aider Nice à se qualifier dès ce jeudi soir.
Il a d'abord été médiocre quand on l'a vu sur le terrain, et il a ensuite totalement disparu en septembre, victime du passage au 4-4-2 et de sa préparation estivale tronquée. Wesley Sneijder était la tête d'affiche du mercato niçois et il en a donc symbolisé l'échec, mais le constat des trois premiers mois n'est pas forcément définitif.
Si Nice a vu s'envoler deux points cruciaux en laissant Caen égaliser dans les ultimes secondes (1-1, dimanche), le milieu offensif s'est révélé séduisant en Normandie, où il a signé son meilleur match de la saison. Il n'a pas marqué, pas donné de but, et sa légende s'est construite sur des prestations bien plus impressionnantes. Mais il s'est imposé comme le leader technique qu'il doit être et c'est un bon point de départ, enfin. Même si l'entraineur niçois Lucien Favre a annoncé des changements hier, avant de brouiller les pistes lors de la mise en place, le Néerlandais devrait avoir l'occasion d'étirer cette bonne impression ce soir, dans la foulée d'une trêve qui lui a offert un retour en sélection.
Cardinale encore sur le banc
Il n'avait pas été convoqué lors des deux derniers matches de quatificalion pour la Coupe du monde, qu'il rêvait de disputer et qu'il verra à la télévision, comme tous ses compatriotes. Il est toutefois sorti du banc en Roumanie (3-0, le 14 novembre) pour montrer que l'âge de la retraite internationale n'était pas encore venu. A trente-trois ans, il a quand même besoin de temps pour dérouiller ses jambes et il a mené un long travail de fond pour effacer les méfaits de son inactivité estivale.
Arrivé à Nice le 7 août avec trois kilos en trop, il s'est doucement débarrassé de sa surcharge pondérale pour se rapprocher de son poids de forme, mais il ne sera jamais un grand sprinteur. « Il ne faut pas s'attendre à des appels effrénés et des courses en profondeur ». avertissait Favre fin septembre, alors qu'il laissait Sneijder à l'écart du groupe. Le Néerlandais n'était ainsi pas du déplacement à l'aller contre Zulte-Waregem (5-1), et il n'a pas bien vécu cette placardisation qui a pris fin avec le retour des mauvais résultats. Favre a dû trouver d'autres solutions tactiques, et l'abandon du 4-4-2 a souri au meneur de jeu. En 4-2-3-1 ou en 3-5-1-1, il n'a pourtant pas brillé contre la Lazio (1-3, 0-1) et au Parc des Princes (0-3, le 27 octobre).
Le souvenir de ce fiasco paraît plus loin maintenant, et les réapparitions de Jean-Michaël Seri et Mario Balotelli comme titulaires ne peuvent que l'aider ce soir. Yoan Cardinale devra, lui, attendre avant de revenir dans le but, même si Favre n'a rien voulu dire. Rassurant à Caen. Walter Benitez débutera un match qui pourrait être historique pour le Gym. Si les Niçois gagnent, ils seront qualifiés pour les seizièmes de finale. Et ils n'ont pas passé les réveillons de fin d'année avec un statut européen depuis la saison 1959-1960.
Zulte y croit
Comme les Niçois, les joueursd e Zulte-Waregem ne se portent pas très bien en Championnat, où ils occupent une modeste neuvième place après avoir été battus à domicile par Genk (0-1, dimanche). Mais comme les Niçois, ils ne veulent pas négliger pour autant la ligue Europa, dont ils peuvent encore atteindre les seizièmes de finale après avoir glané quatre points en quatre matches. « Nous sommes dans la même situalion que Nice, on a des problèmes après un bon départ en Chapionnat, à confié, hier, leur entraîneur, Francky Dury. Le plus important, c'est d'avoir une chance contre la Lazio à domicile, pour le dernier match. » Il ne faut donc pas perdre celui-là .
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