Presse :
Nice et Nantes dos à dos
L'Equipe, le 18/02/2018 à 16h50
Nice et Nantes n'ont su se départager, ce dimanche à l'Allianz Riviera, lors de la 26e journée de Ligue 1 (1-1). Dante avait ouvert le score pour l'OGCN, Sala a répondu sur penalty.
Le match : 1-1
Engagée, rythmée, mais rarement excitante, Nice-Nantes a été une rencontre très pauvre en occasion et assez décevante sur le plan technique, en raison notamment de l’incapacité des Niçois à combiner et à s’approcher du but nantais
Nice est dans une mauvaise passe, cela s’est encore vu ce dimanche, et Mario Balotelli ne lui a été d’aucun secours. La relation a été très pauvre entre le milieu et l’attaque niçoise et l’équipe de Favre ne méritait pas mieux que ce modeste match nul, qui met un terme à quatre défaites consécutives. A Nantes, les principes chers à Claudio Ranieri ont à nouveau porté ses fruits. Les Canaris ont gagné les duels, ils ont mis plus d’engagement et de détermination et ont continué à exploiter leur idée fixe de la saison : être les premiers sur le ballon. Un but de Dante sur une erreur de Girotto, une égalisation de Sala sur penalty, c’était peu et vraiment pas terrible.
Le fait : encore une erreur de jeunesse pour le Gym
Après Malang Sarr, responsable de d’avoir concédé deux penalties contre Dijon et le Lokomotiv Moscou, c’est cette fois Patrick Burner qui a commis l’inutile et l’irréparable. En faisant faute sur Andrei Girotto à un endroit de la surface de réparation plutôt tranquille, tandis que trois niçois étaient à côté de lui pour le protéger, l’arrière droit niçois a offert l’égalisation sur un plateau aux Nantais, Sala transformant sereinement le penalty. Un but venu bien trop tôt dont le Gym ne s’est jamais vraiment remis.
Les hommes du match : Dante et Tatarusanu
Le Brésilien Dante disputait hier le 500e match de sa carrière professionnelle et en a profité pour s’offrir son premier but en Championnat avec le Gym, le second sous le maillot niçois. En profitant d’une remise involontaire de Girotto, le capitaine du Gym a très vite mis son équipe dans le bon sens et a été par la suite le plus régulier des Aiglons. Côté nantais, Tatarusanu, le gardien roumain, a eu l’immense mérite de sortir une tête à bout portant de Pierre Lees-Melou à la 90e minute, la seule vraie occasion niçoise en seconde période. Sans ce sauvetage décisif, Nantes aurait sans doute perdu.
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