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Presse :

Les miraculés de la Côte d'Azur...

France-Football, le 20/09/2002 à 11h41

Damien Grégorini : GARDIEN, 23 ANS, PRÊTÉ PAR MARSEILLE, 7 MATCHES DE CHAMPIONNAT DISPUTÉS CETTE SAISON.
A quoi tient un destin? Pour Damien Grégorini, simplement à un heureux voisinage dans un avion Paris-Nice. La scène se déroule cet été. Placé au côté de Gernot Rohr, de retour d'une séance de repêchage pour le club devant le CNOSF, le jeune gardien natif de Nice, où il a effectué toutes ses classes avant de partir pour Marseille voilà deux ans, ne peut s'empêcher d'afficher son soutien au technicien des Aiglons. « Je suis de tout coeur avec vous. J'espère que vous allez vous en sortir. » Un témoignage qu'il conclut d'un souhait : « J'aimerais bien vous donner un coup de main. » A la recherche d'un gardien susceptible de prendre le relais de Bruno Valencony (34 ans), Rohr bondit sur l'opportunité. Car l'ancien international Espoirs, barré par Trévisan puis par Runje, n'a disputé que dix matches en deux ans et se doute que l'exercice qui se profile le prédestine une nouvelle fois au statut de doublure. Malgré des réticences initiales, le coach de l'OM, Alain Perrin, accepte de le prêter.

L'AVIS DE GERNOT ROHR. « C'est le gabarit, la présence et la sérénité. Ce joueur qui revient dans sa ville et sa famille à Nice tient à montrer qu'il vaut mieux qu'une place de remplaçant à Marseille. Il a encore beaucoup à prouver et à travailler pour arriver là où il veut et doit aller. »



Jacques abardonado :DÉFENSEUR, 24 ANS, PRÉTÉ PAR MARSEILLE, 7 MATCHES.
Partir pour exister : Jacques Abardonado n'est pas le premier à emprunter cette voie. Mais il n'est pas non plus le plus maladroit au moment du choix. L'année dernière déjà, barré à l'OM à cause de sombres histoires d'agent, « Poncho » avait été contraint de filer sous forme de prêt vers Lorient. Avec, à la clé, un statut de capitaine et une Coupe de France. La relégation des Merlus ne lui permettant pas de poursuivre l'aventure, ce Marseillais pur souche se trouva une nouvelle fois fort dépourvu, Perrin ne comptant pas sur lui. Et c'est Rohr qui profita de l'aubaine. «Jamais je n'ai connu une transaction aussi rapide, confie le technicien allemand. Sa venue s'est effectuée en moins d'une minute au téléphone. Je lui ai dit : " Poncho, veux-tu nous donner un coup de main ? Mais je te préviens, nous n'avons pas de gros moyens. " La réponse fusa " J'arrive. Ne vous inquiétez pas pour l'argent. Je veux jouer!" ». Prêté par l'OM où il est sous contrat jusqu'en 2003, il a une saison pour se forger un avenir stable.

L'AVIS DE ROHR. « Poncho, c'est typiquement un joueur de club. A chaque instant, il pense collectif. C'est le coéquipier exemplaire et la simplicité même. Il est venu pour jouer et se relancer, sans arrière pensée. Ce n'est pas un revanchard sauvage. Et puis, avec lui, on sait où l'on va. »



Patrick Barul : DÉFENSEUR, 24 ANS, PRÊTÉ PAR LENS, 2 MATCHES.
En rejoignant la Côte d'Azur à l'intersaison sous forme de prêt, puisqu'il appartient à Lens jusqu'en juin 2003, sûr que Patrick Barul a dû humer un air qui lui avait bien réussi voilà peu. C'est en effet à Cannes que ce défenseur originaire d'Orléans avait connu un démarrage de carrière prometteur. Issu de la fameuse génération dorée de l'AS Cannes, victorieuse de la Coupe Gambardella en 1995, Barul côtoyait alors, sous les ordres de Guy Lacombe, les Frey, Vieira et autres Luccin. C'est avec eux qu'il effectua ses débuts en D 1 dès l'âge de dix-neuf ans. Au point de devenir un titulaire à part entière dès la saison suivante. Mais la relégation en D 2 poussa les dirigeants cannois à se séparer de lui. Atterri à Lens lors de l'été 1999, il ne put jamais poursuivre son ascension puisqu'il n'accumula que 17 apparitions en équipe première en deux saisons.

L'AVIS DE ROHR. « Il relève de blessure. Comme il vient d'arriver au club, nous n'en sommes encore qu'au stade de la découverte. Nous n'avons pas encore vu ,grand-chose de sa part en match. Je sais pourtant qu'il a de la qualité technique et de la vitesse, mais il n'a pas encore montré son potentiel. A lui C se réveiller, j'ai confiance. »



Kelly Berville : DÉFENSEUR, 24 ANS, AU CLUB DEPUIS 1998, 2 MATCHES. Né à Colombes, ce solide arrière gauche a débuté au centre de formation de Lens en compagnie de Romain Pitau avant de rejoindre Valenciennes puis Nice en 1998. Rentré en 2000 d'une saison de prêt à Valence (7 buts en National) avec des exploits dans les deux Coupes, Berville a fait les frais de la reconversion réussie d'Evra en numéro 3. Une fracture du pied lors de l'ultime entraînement de la précédente saison (19 matches, 2 buts) lui a de nouveau fait rater le départ de la compétition. Rapide et doté d'une lourde frappe du gauche, ce battant sait qu'il doit gagner en endurance et en concentration.

L'AVIS DE ROHR. « Un pied gauche de belle qualité. Le jour où il se dispersera moins, il nous sera certainement dune grande utilité. Il doit moins se compliquer la vie en dribblant moins et davantage se concentrer sur le jeu plutôt que de se perdre en discussions avec les adversaires et les arbitres. »



Jean-Charles Cirilli : DÉFENSEUR, 20 ANS, AU CLUB DEPUIS 2001, 1 MATCH.
Après dix années dans les équipes de jeunes à Saint-Etienne et une saison au Puy-en-Velay (CFA 2), Jean-Charles Cirilli a suivi les conseils d'un autre Forézien, Dominique Aulanier, et rejoint L'OGC Nice. Stagiaire l'an dernier, il vient de signer un contrat pro d'un an. Garçon de tempérament, athlétique, capable d'évoluer à tous les postes de la défense, il doit encore apprendre à canaliser sa fougue.

L'AVIS DE ROHR. «Blessé depuis quelque temps après avoir effectué plusieurs matches de préparation, il essaie actuellement de se relancer avec le CFA. Puissant et physique, ce pro première année manque encore un peu d'intelligence dans le jeu. »



José Cobos : DÉFENSEUR, 34 ANS, AU CLUB DEPUIS 1999, 7 MATCHES.
Il constitue, avec Roy et Valencony, l'un des trois repères d'expérience de la jeune formation niçoise. Fort d'un parcours riche en pérégrinations (Strasbourg, PSG, Espanyol Barcelone, Toulouse et enfin Nice), l'ancien international A' ne peut toutefois se prévaloir d'un parcours linéaire et tranquille chez les Aiglons. Un peu mis au rancart, voire au placard par Salvioni, qui ne le jugeait pas assez rapide dans le cadre de son organisation défensive à plat, Cobos a également été fauché par une rupture totale des ligaments du genou en janvier 2001. Un coup d'arrêt qu'il a surmonté à force de courage et d'abnégation. S'il a suivi la saison de l'accession davantage du banc de touche que de la pelouse (10 matches en Championnat), il a sans doute bénéficié du départ à l'intersaison de Didier Angan à Sturm Graz pour devenir le chef d'une défense niçoise à trois éléments. Deux buts sont déjà venus souligner sa forme actuelle.

L'AVIS DE ROHR. « Le revenant. Après deux années douloureuses, voilà qu'il resurgit. Un peu oublié la saison passée, blessé celle d'avant, il mérite ce retour sur le devant de la scène. J'aime ce genre de personnage. C'est un mec qui vient d Alsace, et c'est peut-être pour cela que nous nous entendons si bien. Sans beaucoup de mots, nous nous comprenons parfaitement. C'est mon bras droit sur le terrain. »



Noé Pamarot : DÉFENSEUR, 23 ANS, AU CLUB DEPUIS 2000, 7 MATCHES.
Encore un échappé du giron parisien ! Jusqu'à dix-sept ans, c'est du côté de L'US Fontenay, puis du Paris FC que ce solide gaillard a accompli ses classes, après avoir laissé tomber un peu à regret le karaté. Recruté par Martigues en 1997, Pamarot dispute, dès sa première année en D 2, 25 matches (et inscrit deux buts) alors qu'il est âgé d'à peine dix-huit ans! Une ascension fulgurante qui lui vaut même de fréquenter l'équipe de France des moins de 18 ans aux côtés de Bréchet et de Dalmat. La relégation en National de Martigues lui donne l'occasion de changer de direction. R opte pour Nice, avant de se rendre compte qu'il ne fait pas partie des plans de l'entraîneur. Il part donc sous forme de prêt à Portsmouth (League 2 anglaise). Un séjour d'un an, peu fructueux, à l'issue duquel Pamarot réintègre ses pénates niçoises, en 2000. Régulièrement titulaire, il prend des responsabilités supplémentaires la saison dernière en quittant son couloir pour rejoindre l'axe après la blessure de Cobos. Une expérience poursuivie cette saison, mais, cette fois, au côté de Cobos.

L'AVIS DE ROHR. « Dans les duels, il affiche une grande maîtrise et une belle efficacité. Il a accompli de gros progrès en très peu de temps. Sa puissance est précieuse. On a d'ailleurs prolongé son contrat de trois ans car le club compte beaucoup sur ce joueur d'avenir. »



Dominique Aulanier : MILIEU, 29 ANS, AU CLUB DEPUIS 1997, 5 MATCHES.
Depuis qu'il a débarqué, en 1997, en provenance de Saint-Etienne, cet habile meneur de jeu a surtout accompagné la longue descente aux enfers des Aiglons. Certes, lors de sa première saison, il a connu la brève épopée en Coupe d'Europe, consécutive à la victoire en Coupe de France. Il inscrivit même deux buts face au Slavia Prague. Mais une brouille avec l'entraîneur, le Belge Michel Renquin, l'obligea à bifurquer en cours de saison vers Nîmes. Un prêt avec une option d'achat qui ne sera toutefois jamais levée. Qu'importe... Renquin remercié, Aulanier en profite pour s'installer aux commandes du jeu niçois. En dépit des nombreux changements d'entraîneur (neuf en quatre ans!), il conserva avec une belle maîtrise cette position de stratège en chef puisqu'il disputa 37, 34, 32 et 35 matches au cours des quatre derniers exercices. Perturbé par une déchirure musculaire, il commence tout juste à refaire son retard. Il était titulaire à Guingamp pour la première fois de la saison.

L'AVIS DE ROHR. « C'est un peu notre Astérix à nous ! Sa malice, son enthousiasme et son entrain en font un élément moteur de la vie de ce groupe. Sans compter que, sur un terrain, il est précieux dans sa capacité à dérouter l'adversaire. On ne saitjamais ce qu'il va faire. »



Romain Pitau : MILIEU, 25 ANS, AU CLUB DEPUIS 2001, 7 MATCHES.
Encore un fidèle de Gernot Rohr. Ce Nordiste pur souche, né à Douai, avait pourtant débuté sa carrière à Lens où il fréquenta le centre de formation. Mais il n'effectua par la suite qu'une saison (1997-98) chez les pros et n'y enregistra que deux apparitions. Il fut ensuite prêté, puis transféré à Créteil. En trois saisons pleines (35, 33 et 34 matches), il put faire étalage de sa constance et de son aptitude à jouer les régulateurs. Un profil qui n'échappa pas à Rohr lors de son passage à Créteil. Rapatrié sur la Côte d'Azur à l'été 2001, Pitau s'imposa comme le métronome de la formation niçoise. Courtisé par Monaco, Lille et Lyon, il décida malgré tout de poursuivre son aventure avec les Aiglons. « J'étais venu ici pour évoluer un jour au plus haut niveau. Après la montée, j'ai tenu à voir de quoi nous étions capables. Pour l'instant, ce n'est que du bonheur. »

L'AVIS DE ROHR. « Même s'il est peu médiatisé, c'est un joueur clé de mon dispositif. Un joueur de l'ombre très complet et intelligent. Tactiquement, techniquement, physiquement et mentalement, je n'arrive pas à lui trouver de défaut.' C'est rare. Peut-être lui manque-t-il une petite explosion au démarrage. Et encore... »



Thibaut Scotto : DÉFENSEUR, 24 ANS, FORMÉ AU CLUB, 1 MATCH.
Repéré à l'âge de quatorze ans par Poncho Gonzalès au Pradet (Var), le Toulonnais a rejoint l'OGCN où, tout en réussissant son bac commercial, il a fait ses premiers pas chez les pros en 1997-98. Prêté deux ans plus tard à Martigues, il a contribué au retour des Provençaux en D 2. Hormis lors de cet intermède, les entraîneurs du Gym ont régulièrement fait appel à lui. Milieu axial à l'origine, il a évolué indifféremment sur les deux ailes de la défense la saison passée, malgré une guigne noire. Lors du dernier match de préparation estivale, il a encore été victime d'une fracture du poignet, qui l'a tenu à l'écart des six premiers rendez-vous du Championnat.

L'AVIS DE ROHR. « C'est un joueur polyvalent, très intelligent, qui va vite et saute haut. Il est capable de trouver sa place dans notre équipe. Il a tellement été accablé par les blessures que nous souhaitons lui redonner le sourir rire. »



Cédric Varrault : DÉFENSEUR, 22 ANS, FORMÉ AU CLUB, 7 MATCHES.
C'est la bonne surprise de ce début de saison. Voilà trois ans que Cédric Varrault a rejoint l'OGCN, en provenance de Menton, sur les conseils de Roger Ricort. Refusé quelque temps auparavant par Bordeaux, il a effectué toutes ses classes à Nice, avec notamment Ayeli, Cherrad et Gagnier. Mais il est le seul à disposer d'un statut de titulaire puisqu'il a disputé 32 rencontres la saison dernière (et signé un contrat de quatre ans) et déjà sept cette saison. « J'ai un peu l'impression de vivre un rêve, admet l'intéressé. Alors qu'on se voyait en National, voilà que nous sommes en haut de la Ligue 1. Moi qui découvre le haut niveau, j'en prends plein les yeux Mais j'essaie de ne pas trop m'appesantir car, quand vous avez Ronaldinho en face, il vaut mieux éviter. » Insatiable et rafraîchissant, cet ancien supporter (honteux) de L'OM - « surtout dites bien que c'est fini depuis que je suis à l'OGCN sinon je vais me faire lyncher! » - nourrit une autre ambition, plus modeste celle-là: pouvoir récolter quelques maillots adverses comme autant de témoignages de son nouveau statut. « Mais, pour l'instant, je ne peux rien échanger car nous devons conserver le nôtre à la fin de chaque partie. »

L'AVIS DE ROHR : « C'est la révélation de ce début de saison. Il s'agit d'un garçon doté d'un gros physique et d'une volonté de fer. Même s'il a encore des progrès à réaliser au niveau de la relance, il compense ses lacunes techniques par un abattage énorme. Il va juste falloir veiller à ce qu'il ne prenne pas la grosse tête car j'ai déjà aperçu dans le stade, lors de notre match face à Marseille, une banderole "Allez Cédric " tenue par quatre jeunes filles ! »



Yoan Bigné : MILIEU, 25 ANS, PRÊTÉ PAR RENNES, 6 MATCHES.
Lassé par les querelles intestines et les rêves de grandeur surdimensionnés du Stade Rennais, l'ancien international Espoirs a accueilli avec gourmandise la proposition niçoise lors de l'intersaison. Pourtant, jusqu'à présent, ce petit milieu récupérateur (1,68 m) n'avait jamais quitté son Ille-et-Vilaine natale. Formé au Stade Rennais, avec lequel il disputa tout de même 123 rencontres de D1, il effectua ses débuts pros à dixneuf ans, mais ne parvint jamais à prolonger sa période faste connue entre 1997 et 2000. Avec 14 et 15 apparitions lors des deux derniers exercices, Bigné a fini par perdre patience. Replacé sur les ailes à Nice, ce milieu récupérateur axial a vite retrouvé ses marques puisque Le Guen l'avait déjà utilisé dans ce registre. Ses statistiques (deux passes décisives et un but) attestent de son allant retrouvé.

L'AVIS DE ROHR. « Quel beau et bon joueur! Il apporte la note technique de notre équipe. Sa polyvalence en fait aussi un joueur très utile. Très motivé après avoir été un peu oublié à Rennes, il a à coeur de rattraper le temps perdu. Quand il aura du jus pour tenir quatre-vingt-dix minutes, il apportera encore plus de sérénité. »



Everson : MILIEU, 26 ANS, AU CLUB DEPUIS 2002, 7 MATCHES.
Ce fougueux Brésilien est un têtu. Ou un inconscient. En tout cas, lorsqu'il a appris la rétrogradation de Nice, le lendemain de la signature de son contrat de trois ans, Perreira da Silva Everson n'a jamais pensé à rebrousser chemin. Sans doute parce que les voyages commençaient à lui peser. Et surtout parce qu'il ne voulait pas abandonner son mentor, Gernot Rohr, qui l'avait découvert au centre de formation des Girondins. Mais, bloqué par les quotas de places accordés aux extracommunautaires, Everson avait entamé une longue valse européenne le conduisant au PSG, en Suisse (Servette Genève), en Belgique (Molenbeek) puis en Allemagne (Brunswick, Bielefeld et Osnabrück la saison dernière).
Empêtré en D3 allemande, c'est là que Rohr est venu le chercher. Et c'est ensemble qu'ils ont accompli cet été, sur les plages de Cap-Ferret, un travail préparatoire indispensable au Brésilien qui affichait quelques kilos en trop. Infatigable et impétueux travailleur du milieu de terrain (une vilaine faute lui valut même six mois de suspension en Belgique), cet attaquant gaucher reconverti dans l'entrejeu conserve un sens du but indéniable : cette saison, il en est déjà à deux buts et deux passes décisives.

L'AVIS DE ROHR. « Même si tout le monde a l'impression de le découvrir, celafait six ans que je le connais puisqu'il était avec moi aux Girondins lorsque je m'occupais du centre de formation. Il fait partie de ces joueurs qui peuvent facilement vous éblouir en un match. Il est intelligent, puissant, volontaire et technique. Je sais que je peux aller à la guerre avec lui, il ne décevra et ne renoncera jamais.



Pablo Rodriguez : MILIEU, 25 ANS, AU CLUB DEPUIS 1999, 3 MATCHES.
Après avoir figuré dans les sélections argentines championnes du monde des moins de 17 ans (Japon 1993) et des moins de 20 ans (Malaisie 1997), ce meneur de jeu sud-américain (il évoluait à Argentinos Juniors) a connu un début d'aventure idyllique au Ray. Recruté en janvier 1999 par un Gym alors lanterne rouge de D 2, Rodriguez s'est révélé le joker espéré avec une frappe du gauche aussi subtile que précise sur coups de pied arrêtés. Une rupture complète des ligaments croisés d'un genou a stoppé net la progression de ce milieu offensif qui a ensuite souffert physiquement pour s'insérer dans le football total réclamé par Salvioni. Auteur de 17 buts en 82 matches de D 2, il a privilégié en août une baisse salariale de 25 % à la résiliation à l'amiable de son contrat courant jusqu'en juin prochain.

L'AVIS DE ROHR. « Il joue peu, car un groupe s'est trouvé et il n'en fait pas partie. Pour postuler à une place, il faudrait qu'il gagne en vitesse et en puissance et surtout qu'il en finisse avec ses blessures. Moi qui suis un entraîneur heureux en ce moment, je pense aussi à ce genre de joueur qui ne doit pas savourer complètement notre bonheur actuel. »



Eric Roy : MILIEU, 34 ANS, AU CLUB DEPUIS 2002, 6 MATCHES.
Il ne cherche pas à contester l'évidence : « C'est vrai que c'est un plan de fin de carrière idéal. » Ce Niçois d'origine, qui avait effectué ses premières années pros chez les Aiglons entre 1988 et 1992, a pu rentrer au bercail après être passé par Toulon, Lyon, Marseille, Sunderland, Troyes et Rayo Vallecano.
A la recherche d'une équipe cet été, il avait demandé à Maurice Cohen, le président niçois, qui avait été son entraîneur chez les jeunes au Cavigal, de pouvoir suivre l'entraînement du groupe pro. Quelques séances plus tard, Gernot Rohr lui demandait de rester. A court de rythme après six mois sur le banc en Espagne, Roy a suivi une préparation individualisée. Absent lors de la première journée, il n'a depuis plus quitté le onze azuréen, lequel n'a d'ailleurs plus connu la défaite. Simple coincidence ? En tout cas, l'intéressé savoure : « J'avais déjà joué le haut du tableau avec Lyon et Marseille, mais là, avec Nice, ça a une autre saveur. J'apprécie vraiment. Le danger serait toutefois de croire que le maintien sera plus facile que prévu. »

L'AVIS DE ROHR. « Sans jouer les prétentieux, il ne m'a pas fallu plus d'une séance pour m'apercevoir qu'Eric pourrait nous rendre de grands services. Encore un p'tit jeune que l'air de la Côte a régénéré. Eric, c'est l'expérience, le rayonnement, une belle allure, une vista et une sacrée combativité. Son apport nous stabilise beaucoup. »



Abdelmalek Cherrad : 21 ANS, ATTAQUANT, FORMÉ AU CLUB, 3 MATCHES.
Cet attaquant longiligne (1,86 m, 75 kg) avait frappé à la porte des pros à 17 ans et demi avec trois apparitions en 1998-99, mais avait peiné ensuite pour confirmer en D 2 où il n'a marqué qu'une seule fois. Cadet d'une famille de buteurs, il affirme réfréner son tempérament de râleur sans altérer son esprit de combattant. «Je progresse et je sais que j'aurai ma chance », affirme-t-il.

L'AVIS DE ROHR. « Un diamant à l'état brut. Pétri de qualités, il doit encore apprendre à effectuer les bons choix plus rapidement. Mais ça devrait vite venir. »



Serge Ayeli : ATTAQUANT, 21 ANS, FORMÉ AU CLUB, 4 MATCHES.
Alors qu'il était gamin en Côte d'Ivoire puis à Clichy, il rêvait d'un avenir d'architecte au terme de brillantes études. Foot et basket n'étaient pour lui que des jeux de rue. Pressé par son entourage de tenter sa chance dans un club, cet attaquant de tempérament effectua un essai au centre de formation de Saint-Etienne pour finalement intégrer celui de... Nice où sa capacité d'accélération et ses dribbles naturels ont vite séduit. Ayeli a fait ses classes sous l'aile protectrice de son cousin Arsène Ade-Mensah, alors meneur de jeu des basketteurs d'Antibes. Explosif, doté d'un crochet déroutant, il lui faut améliorer son jeu de tête et la finition, même s'il a marqué 6 buts en 34 matches l'an passé en D2.

L'AVIS DE ROHR. « C'est un joueur d'avenir qui a beaucoup de talent. Son culot et sa vivacité en font un joueur très rafraîchissant. Il doit cependant se professionnaliser car il reste, comme beaucoup de jeunes, un peu trop léger dans l'approche des grands matches. »



Kaba Diawara : ATTAQUANT, 26 ANS, PRÊTÉ PAR LE PSG, 7 MATCHES.
C'est l'histoire d'une rédemption aussi brutale qu'inattendue. En deux mois, Kaba Diawara a inscrit plus de buts (5) qu'au cours de ses quatre dernières saisons, où il fut perturbé par des pépins physiques à répétition. Pourtant, très tôt, il avait suscité compliments et intérêt. Gernot Rohr le sait bien puisqu'il s'en occupa au centre de formation des Girondins, avant de le faire débuter chez les pros en 1996. Une entame que Diawara ponctua par un but. Mais, incapable de confirmer ses prédispositions (en dehors de la saison 1996-97, au cours de laquelle il inscrivit 7 buts en 29 matches), il passa ensuite plus de temps dans les cartons de déménagement que sur les pelouses. Rennes, Marseille, Arsenal, Paris-SG, Blackburn Rovers, West Ham et même Ferrol (D2 espagnole) lui servirent de point d'ancrage temporaire, mais jamais de tremplin. Revenu au Paris-SG (où il est sous contrat jusqu'en juin 2003) durant l'intersaison, il s'est vu signifier par Fernandez la maigreur de ses chances d'intégrer l'équipe. Aussi, se rappelant au bon souvenir de son formateur à Bordeaux (Rohr) et de son ancien entraîneur à Toulon (Bernard Gines, adjoint de Rohr), Diawara a-t-il décidé de se relancer sur la Côte d'Azur. Pour de bon ?

L'AVIS DE ROHR. « Quand il m'a appelé cet été pour me dire qu'il était revenu en forme, je n'ai pas hésité à lui donner sa chance. C'est une belle histoire commencée ensemble voilà huit ans à Bordeaux et qui rebondit de manière éclatante ici. Ce joueur est fantastique car il va vite, est très technique, intelligent et aussi précieux dans son rôle de buteur que de passeur. Débarrassé de ses pépins de santé, il peut enfin s'éclater. Et je sais qu'il ne s'enflammera jamais; il sait trop bien combien la réussite est fragile. »



Daniel Meslin : ATTAQUANT, 25 ANS, PRÊTÉ POUR LA DEUXIÈME SAISON DE SUITE PAR RENNES, 4 MATCHES.
Ne l'appelez surtout pas Daniel, il déteste son prénom! Les habitués le savent et ont désormais pris le réflexe de le héler par son second prénom, Christophe. A Nice, de toute façon, le problème ne se pose plus depuis que son coéquipier Tamazout l'a affublé du sobriquet de « Poussin » en rapport à une coupe de cheveux laissant dépasser quelques mèches de duvet blond. Le stade du Ray ne jure plus que par lui à la suite d'un exercice 2001-02 plutôt probant avec 16 buts à la clé, soit le troisième total de D2. Au point que, durant l'intersaison, le standard du club a failli saturer devant les appels de supporters réclamant son maintien. Car Meslin est, comme Bigné, un Rennais en déshérence. Et, pour lui, la transhumance dure depuis plusieurs années. Fort d'une accession en National décrochée avec Pacy-sur-Eure en 1999, il avait en effet été engagé par Rennes. Qui ne le fit jouer qu'une fois lors de l'exercice 1999-2000, avant de le prêter. D'abord à Ajaccio, où il termina meilleur buteur du National avec 20 réalisations. Puis à Nice la saison dernière. Ravi d'avoir enfin trouvé en Meslin un successeur à Jorge Dominguez, le dernier buteur régulier des Aiglons, Nice a obtenu de Rennes la prolongation du prêt. Une aubaine pour celui qui arrivera en fin de contrat en juin prochain.

L'AVIS DE ROHR. « Un joueur très utile pour fixer une défense adverse. Bon passeur, habile buteur, il a été écarté des terrains pendant trois semaines en raison d'une blessure à un genou. Son retour face à Marseille nous a bien aidés, même si son apport n'a rien de spectaculaire. J'espère que son genou tiendra parce qu'il avait déjà été gêné par ce même problème en avril dernier. C'est un sacré joueur, capable de faire la différence seul, un peu dans le style de Gerd Müller, en plus technique. »



Adekanmi Olufade : ATTAQUANT, 22 ANS, PRÊTÉ PAR LILLE, 5 MATCHES.
Son physique râblé de sprinter de poche convient parfaitement au tempérament de cet international togolais. Car on dirait qu'il ne sait vivre qu'en accéléré. Et en accélérant. Ne lui avait-il pas suffi de deux buts lors de ses deux premières apparitions sous le maillot du LOSC la saison dernière (dont un face à La Corogne en Ligue des champions) pour sortir de l'anonymat ? Peut-être que le gamin de Lomé avait envie de rattraper le temps perdu. A dix-sept ans, il avait déjà cru effectuer le bon déboulé lorsqu'il avait obtenu un essai à Metz. Las, des insuffisances cardiaques s'avéreront rédhibitoires! Un détour rapide et raté vers l'Espagne précéda un retour piteux au Togo. Avant que la chance ne se manifeste une seconde fois par l'intermédiaire du Satellite d'Abidjan, où il a trouvé refuge, qui l'oriente vers le club partenaire de Lokeren en Belgique. A vingt ans, c'est là-bas qu'il perce et attise les convoitises. En 2001, Halilhodzic le fait venir à Lille. Onze matches ponctueront cette première saison, mais plus aucun but en dehors de sa double réussite initiale. Peu satisfaits de son rendement, les dirigeants nordistes le prêtent à Nice. Résultat : même s'il n'a été titularisé qu'à trois reprises, il compte déjà deux buts à son actif.

L'AVIS DE ROHR. « Il incarne la vitesse. Malheureusement, elle reste encore mal maîtrisée et pas .su„ ffisamment exploitée. Il confond souvent vitesse et précipitation. Mais sa viv acité fuit de lui un joueur de contre idéal. En attendant mieux.. »


Et aussi... Bruno Valencony gardien remplçant, 34 ans, au club depuis 1996 après des débuts à Bastia. S'il n'a pas encore joué cette saison, son rôle n'en est pas moint primardial, comme le souligne Gernot Rohr : " C'est le capitaine de notre banc de touche. Il apporte de la solidarité, de la dignité et de la disponibilité. Même s'il ne joue pas, sa présence est rassurante et fédératrice. Un exemple pour tous..."






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11e journee de Ligue 1
dim. 10/11/2024 à 15h


Nice - Lille : 2-2

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  12e journee de Ligue 1
dim. 24/11/2024 à 20h45



Pts J V N D Diff
 4.    Lille 19 11 5 4 2 +7
 5.    Lyon 18 11 5 3 3 +3
 6.    Nice 17 11 4 5 2 +10
 7.    Reims 17 11 5 2 4 +4
 8.    Lens 17 11 4 5 2 +3



   9e  dim. 27/10 (17h) Nice - Monaco : 2 - 1
   10e  sam. 03/11 (19h) Brest - Nice : 0 - 1
  jeu. 07/11 (18h45) Nice - Twente : 2 - 2
   11e  dim. 10/11 (15h) Nice - Lille : 2 - 2
   12e  dim. 24/11 (20h45) Nice - Strasbourg
  jeu. 28/11 (21h) Nice - Rangers
   13e  dim. 01/12 (17h) Lyon - Nice


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