PSG-Nice : un point, c’est tout !

D’un strict point de vue comptable, l’opération des Aiglons hier soir au Parc est excellente : peu d’équipes sont venues prendre un point chez les Parisiens, et les nissarts se maintiennent à une discrète dixième place, en embuscade derrière un groupe d’équipes. De ce point de vue, tout va bien, et avec un calendrier plutôt « facile » (Metz, Guingamp – c’est où ? – et Montpellier), on devrait pouvoir arriver à la trêve avec de quoi passer l’hiver au chaud.

Cependant, le match contre Paris n’a pas apporté que des satisfactions. Certes, la défense a montré de grandes qualités : Varrault a été impérial en défense (peut-être le meilleur niçois défensivement parlant), de même que Scotto. Pamarot a rassuré grâce à sa grosse présence physique (mais quelques frayeurs, aussi) et Pancho, comme d’habitude, n’a rien lâché. Et tout cela malgré l’inédit de cette charnière centrale, qui a mis quelques temps avant de se régler, comme en témoigne l’occasion de Fiorèse en première mi-temps, et ce tir qui frôle le poteau sur un bon mouvement parisien. Solidaires et généreux, les Aiglons n’ont jamais été menacés, sauf sur deux occasions, l’une fort justement signalée hors-jeu par un M. Duhamel dont l’arbitrage nous a agréablement surpris tout au long du match, et l’autre annihilée par la classe, le talent et la chance de Super-Grégo. Le Gym, qui avait pris l’eau et sombré à Lyon, a montré qu’il fallait plus que les malhabiles attaquants parisiens pour venir à bout de la muraille rouge et noire. Mais, autant les niçois ont montré une grosse envie en défense, autant dans la construction offensive, ce fut un match terne et sans brillant de leur part. Jouant mécaniquement devant, on avait l’impression que les niçois ne poussaient pas leurs contres et ne tentaient pas les coups à fond. Varrault et Scotto ne sont pratiquement pas montés du match, Bigné et Everson ont montré leurs limites en tant qu’ailiers de débordement, mais il faut dire qu’en face, Mendy et Heinze sont des sacrés clients !

Alors que le Gym récupérait beaucoup de ballons au milieu, notamment grâce à Dié et Echouafni (quel match !!), il y avait peu de mouvements devant, et Laslandes jouait bien trop bas pour espérer combiner avec Meslin, qui, lui, aura mis 40 minutes pour rentrer dans son match (la faute au terrain et à la pluie ?). Et pourtant, Dieu sait que ces parisiens étaient prenables, avec un El-Karkouri digne d’un Baffoé des grands jours !

X.M.
Ogcnissa.com