Analyse de la saison 2019/2020 de l'OGC Nice

Fin août 2019, l'entreprise de pétrochimique Ineos achète l'OGC Nice. Pour près de 100 millions d’euros Jim Ratcliff, dirigeant du groupe britannique, pense avoir fait un investissement mesuré et raisonnable. Il ambitionnait alors de faire du club azuréen une équipe performante et régulièrement assidue aux compétitions européennes. En a-t-il été ainsi ? Comment s’est déroulée la saison de l’équipe, une fois qu’elle est passée entre de nouvelles mains ? Pour les parieurs, que faut-il savoir sur la saison d’OGC Nice ?

Distinguer la fortune d’Ineos des moyens du club
Le club est certes passé entre les mains d’une des plus grosses fortunes britanniques. Mais ce n’est pas pour autant que le propriétaire a déboursé des centaines de millions pour les transferts. En effet, il est important de distinguer le club du groupe. Ineos n’est pas le Gym. Même si les Aiglons ont plus de moyens que les autres clubs de la Ligue 1, leur dirigeant ne va pas faire des investissements dispendieux à la Manchester City.

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Participer régulièrement aux coupes d’Europe
Lors de l’achat de l’équipe, le président de la branche football du groupe, et frère de l’acquéreur, en la personne de Bob Ratcliff, prévient les fans. Pour lui, rien ne presse. L’objectif est de prendre part à la Coupe d’Europe, et ce, de manière assidue. Il ambitionne de mener régulièrement son équipe à ce championnat sur au moins trois ans. Pour y parvenir, il joue la carte de la prudence et de la patience.

La saison a plutôt bien reflété cela, car c’était une saison de transition. L’OGC Nice termine cinquième sur le classement. En se penchant un peu plus sur les statistiques, l’OGC Nice n’aura marqué que 1,5 but par match, et a pris à peu près 1,4 but par match. Combinés avec la cinquième place, ces chiffres sont flatteurs pour l’équipe, car, en fait le jeu des Aiglons a été décevant sur cette saison. Malgré les efforts intéressants fournis, les irrégularités ont pris le dessus. Contrairement aux saisons précédentes, l’OGC Nice ne s’est pas autant affirmé.

Un coach d’avenir ?
Devant la saison infructueuse de l’équipe, force est de constater que le coach y a joué un rôle prépondérant. Etant en froid avec les nouveaux dirigeants, Patrick Vieira n’a pas eu une saison évidente. Quelques fois qualifié comme un entraîneur « très moyen ». L’équipe a surtout besoin d’ancrer ses bases, de redéfinir son identité. Pour y arriver, espérons que les dirigeants planifient un remaniement organisationnel.