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Adrian Ursea : «Je me sens largement capable»
L'Equipe, le 05/12/2020 à 10h40
Successeur de Patrick Vieira sur le banc de l'OGC Nice, Adrian Ursea a fait part de ses premières impressions ce vendredi après-midi.
- Voyez-vous votre nomination comme une consécration ?
Je ne sais pas, mais je me considère comme quelqu'un du club, à qui on a confié une mission. Aujourd'hui, j'ai une opportunité. Je suis fier qu'on ait pensé à moi. Quand je suis arrivé, j'avais dit que j'avais deux objectifs : soit de continuer dans un staff dans lequel je m'éclate, où je peux amener ma compétence, soit je chercherais un poste de numéro un. Mais il ne m'a jamais traversé l'esprit de devenir entraîneur numéro un de l'OCG Nice. Les dirigeants sont venus vers moi. Ils m'ont demandé si j'étais prêt à rependre l'équipe. Je me sens largement capable. J'ai de la confiance. Je n'ai rien demandé.
- Ce sera un vrai défi à relever...
C'est un immense défi, j'en suis bien conscient, mais je suis conscient de ce que je peux apporter. J'ai roulé ma bosse. J'ai été responsable de la formation, où j'avais dirigé quarante-deux personnes, j'ai déjà fait du management. Et je sais qu'à côté de moi, j'ai un bon staff. J'ai toujours dit que ce club correspondait parfaitement à mon fonctionnement. Oui le défi est grand mais je suis prêt à le relever.
- Quelle sera la composition de votre staff ?
Il me fallait des personnes sur qui je puisse m'appuyer immédiatement, qui soient opérationnelles, qui connaissent la maison, et qui soient comme moi, dans l'esprit de relever une mission. J'ai fait la demande d'avoir à mes côtés Fred Gioria, que je connaissais de mon précédent passage à Nice, et qui est quelqu'un du club. On a aussi pensé à Didier Digard, qui nous rejoint dès aujourd'hui. Il était présent avec nous à l'entrainement. Il représente un nom pour le club et j'ai eu le plaisir de le connaître. Pour le rôle de préparateur physique, Julien avait déjà sous la main quelqu'un, que je connaissais en plus de la Suisse. C'est Nicolas Dion. Nicolas Dehon sera notre entraîneur des gardiens et Christopher Juras s'occupera de la réathlétisation.
« Je ne connais qu'un langage dans le football, c'est le langage du ballon, du jeu »
- Comment le groupe a-t-il perçu la nouvelle de votre arrivée ?
On est dans la continuité. Quand je suis arrivé ici, je savais quel était la philosophie du club. J'ai envie de la continuer. Je sais que les joueurs qui sont là ont été choisis par rapport à cette philosophie. Ce qui sera très important, c'est qu'on soit cohérents, qu'on continue de construire, qu'on rétablisse la confiance des joueurs, qui m'ont paru touché par la situation. Je ne connais qu'un langage dans le football, c'est le langage du ballon, du jeu. J'espère pouvoir leur amener ça, la réussite à travers l'idée du jeu. Il y aura des détails à changer, des ajustements. La priorité absolue, c'est de remettre les joueurs en confiance.
- Quelles ont été vos précédentes expériences de numéro un ?
J'ai dirigé le Servette (Genève) à deux reprises, dans des missions encore plus difficiles que celle-ci. En termes de pression et d'attente, c'était quelque chose d'énorme. J'étais numéro un sur deux périodes, lors de la première j'avais 38 ans. J'étais le plus jeune entraineur en Suisse. Ensuite, j'ai basculé à la fin de ça, à la formation parce que j'avais considéré à ce moment-là que ma formation manquait de quelque chose. Il fallait que j'embrasse tout le métier d'entraîneur, donc j'ai été adjoint et numéro un à la formation. Je voulais balayer tout l'éventail du métier.
- Avez-vous une idée de l'équipe et du schéma que vous utiliserez à Reims dimanche ?
Bien sûr qu'on y pense. Mais avant de penser à ça, il faut faire un point sur le côté médical. J'ai des idées. On traverse une période fébrile. Il faudra trouver quelque chose qui nous rassure. Il y a trois semaines, on a fait une grosse performance à Angers. Elle ne peut pas s'être envolée comme ça.
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