Le président Jean-Pierre Rivère s'est exprimé dans les colonnes de Nice-Matin cette semaine en parlant entre autres du mercato, du futur du coach Ursea et des conséquences de la défaillance de Médiapro au niveau des droits télé.
Jean-Pierre Rivère s'est confié à Nice-Matin dans une longue interview en confirmant certaines informations que nous avions déjà . Au niveau du Mercato d'hiver, Nice a déjà recruté William Saliba et il ne faudra pas s'attendre à d'autres arrivées d'envergures. Le président a en effet précisé avoir vu «
beaucoup de noms apparaître dans la presse sans aucun fondement ». L'objectif semble donc simplement de «
récupérer l’ensemble de notre effectif et de faire une bonne deuxième partie de saison ». Bref, le président espère plus un retour des blessés que de voir de nouvelles têtes. Il confirme même qu'il n'y aura pas de grands noms ou un gros transfert en disant que «
le contexte ne s'y prête absolument pas », et confirme donc
ce qu'avait expliqué le président d'INEOS Football, Bob Ratcliff, dans une interview précédente.
Pour le coach, il confirme les propos de Julien Fournier : «
Nous cherchons un nouvel entraîneur pour préparer l’avenir. Adri le sait, nous sommes en toute transparence avec lui. » Adrian Ursea finira donc la saison mais n'ira pas plus loin dans son mandat.
Au niveau du jeu proposé par les Aiglons, le Président estime logiquement que Nice «
ne fait pas une bonne saison. Sur le plan comptable comme sur celui du jeu. On ne peut pas rester à cette place-là . Il faut engranger des points et retrouver un jeu séduisant. »
Sur les droits télé, il ajoute que «
c’est un moment très difficile pour le football français. Comme toute entreprise, un club est construit sur des recettes et des dépenses. Aujourd’hui les recettes sont infimes et les dépenses sont toujours là . C’est extrêmement dur pour tous les clubs. L’ensemble du foot européen est très fortement touché par la Covid. Mais le football français, déjà impacté par des charges sociales, des taxes, qui sont beaucoup plus élevées que dans d’autres pays prend, de plus, de plein fouet la défaillance de Mediapro. »
L'interview complète est à retrouver sur le site de
Nice-Matin.