Presse :
Réactions
Nice-Matin, le 22/09/2002 à 09h33
Gernot Rohr : « Les gars ont été héroïques... On a réussi à gagner avec beaucoup de courage et un coeur de lion comme j'en ai rarement vu. Nice a gagné avec sa solidarité, un mot que les joueurs ont mis en pratique sur le terrain. Je n'ai jamais douté, malgré l'expulsion de Pitau. J'ai une grande confiance en mes joueurs, je leur ai dit à la mi-temps : « Les gars, nous sommes à onze contre onze, car derrière il y a un public fantastique qui vous pousse ». J'avais ressenti une légère perte d'énergie dans la semaine et on a fait le choix délibéré de laisser venir Troyes, en misant sur les contres ».
Jacky Bonnevay (entraîneur de Troyes) : « Un drôle de match ! Quelque part, il est certain qu'il faut continuer à travailler. Mais les dieux du foot ne sont pas avec nous. On a un penalty que l'on ne transforme pas... Après l'ouverture du score, on a changé tactiquement en écartant le jeu, mais pas assez souvent pour espérer un meilleur sort. C'est une nouvelle déception et une très grande frustration ».
Damien Grégorini : « On a souffert pendant la deuxième mi-temps, mais on s'est retroussé les manches; ce soir on a remporté la victoire du coeur, et même des tripes. Tout le monde s'est surpassé. Certes, je suis heureux sur le penalty, mais c'est à l'image de toute l'équipe qui ne renonce jamais ».
Pancho Abardonado : « Les Troyens nous ont mis en danger tout le long du match, il a fallu puiser dans nos ressources; on a la réussite avec nous en ce moment, il faut en profiter car on sait que ça ne va pas durer. L'objectif reste le maintien ».
Kaba Diawara : « Après notre bonne série, on savait qu'on allait souffrir pour décrocher la victoire... Cela s'est confirmé, mais on a assuré l'essentiel. Personnellement, je commence à m'émousser un peu physiquement à force de défendre, mais bon, ça fait partie du jeu, c'est l'équipe qui compte ».
Erick MAWUSI
Dimanche 22 Septembre 2002
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