Interviews :
Rodriguez : « ça doit payer »
Nice-Matin, le 10/08/2002 à 08h55
- Pablo, vous abordez un match à fort enjeu. Dans quel état d'esprit ?
- Il faut gagner, on a travaillé pour cela. On est prêt pour se donner à fond. L'important est aussi de garder sa lucidité. L'enjeu ne doit pas tuer le jeu. En Argentine, on dit : « la tête froide et le corps brulant ». Significatif, non ? Au niveau physique, l'équipe monte en régime, je pense que cela va bien se passer. Je crois beaucoup en ce groupe. En foot, il n'y a pas de logique ; mais si on continue de s'investir aussi bien, cela va finir par payer.
- Cette fois, Nice ne devra pas rater son entame...
- A Bastia en amical, et contre Le Havre, c'est vrai qu'on a encaissé des buts trop rapidement. A nous de rectifier le tir et de rester très concentrés. Beaucoup de joueurs sont arrivés, et pour les automatismes, cela nécessite un minimum de temps. Mais la motivation de tous est là pour accélérer les choses. Dans le vestiaire, ça se passe très bien. Il y a à la fois beaucoup d'humilité et d'envie de réussir ensemble.
- Avec Gernot Rohr, vous avez retrouvé votre place de prédilection, juste derrière les attaquants. De quoi ajuster vos passes ?
- Oui, je l'espère. Je me sens bien, à 100 % de mes moyens. Je dois aussi participer à l'effort de replacement défensif, sinon l'équipe peut être en danger. Mais c'est vrai que j'aime bien sentir le ballon dans les pieds, dans cette zone, c'est là où je peux apporter le plus. Avec Poussin Meslin, et les autres, Nice ne manque pas d'attaquants dangereux. Kaba Diawara ? Il est puissant, intelligent, se dépense beaucoup pour être bien placé. A moi de le mettre sur orbite !
Samedi 10 Aout 2002
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