CFA :
Monaco-Nice : duel fratricide
Nice-Matin, le 28/09/2002 à 08h01
C'est assurément le match phare du week-end. Et il se déroule demain à 15 heures au centre d'entrainement de La Turbie.
Monaco-Nice fait partie de ces rencontres que l'on s'impatiente de voir ou de vivre à l'orée d'une saison. Un duel dont on cherche la date en ouvrant le guide détaillé par les magazines spécialisés.
Et même s'il ne s'agit-là que d'une simple opposition entre équipes réserves, cela vaut le détour d'y assister.
La Côte d'Azur en frissonne déjà de plaisir et se délecte de ces batailles où les joueurs se jettent corps et âmes pour la conquérir. Elle seule.
Car autour de cette rencontre où les protégés de Frédéric Barilaro comptent bien asseoir leur supériorité technique, règne ce parfum envoutant de l'engagement. Une abnégation sans limite.
Le secret du derby. Capable de vous transcender et de vous métamorphoser comme par magie ou quelconque miracle soudain.
« Pour nous et Monaco, appuie Gérard Buscher, le coach des Aiglons, ce sera un match facile à aborder car la motivation de jouer un tel derby coulera de source. Surtout pour les jeunes qui vont composer mon effectif... »
Du côté des rouge et blanc, c'est dans un esprit de sérénité et en toute confiance que son homologue monégasque attend l'opposition : « C'est un match comme un autre qu'il faudra remporter pour confirmer notre performance à L'Ile-Rousse (3-1). On connait les Niçois. Ils viendront chez nous très motivés. »
Si sur la feuille de match, les Monégasques partent gagnants de leurs starting-blocks, ils n'endossent pas pour autant le costume de favori que leur confère pourtant leur classement (4e). L'orgueil, le genre d'erreur à ne pas commettre. Barilaro le sait très bien. Et ce, même s'il disposera d'éléments de renforts plus importants que son rival niçois.
« Ca ne veut rien dire et un match n'est jamais gagné d'avance, insiste t-il. Confiant à l'approche du rendez-vous, il n'oublie pas de souligner le comportement des pros, toujours impeccables : « Ils ont toujours montré un état d'esprit irréprochable lorsqu'ils jouent en CFA. Ils savent que cela leur permet de garder le rythme et d'être prêt à tout moment à réintégrer l'élite. »
En écho à tout cela, Buscher se doute bien de la lourde tâche qui attend ses poulains : « Ce ne sera pas évident vu la qualité de notre adversaire. Mais on ne va pas se plaindre. Et puis c'est une opportunité pour mes garçons de démontrer leur valeur ».
Voilà qui promet.
Erick MAWUSI.
Samedi 28 Septembre 2002
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