Lyon - Nice : les réactions

Franck Haise : « Dans ce qu’on souhaitait faire, on a été cohérent. Mais si on perd 4-1 il y a des raisons. Celles qui dépendent de nous. Au bout de 3 minutes, on lâche un marquage. On ne peut pas se cacher derrière le fait d'avoir fait un bon match quand on prend quatre buts, dont deux en trois minutes juste avant la pause. Mais l'arbitrage ne m'a pas plu. Les images du pénalty non sifflé sur Evann Guessand ? Je les ai déjà revues plusieurs fois. Il y a une faute sur le pied, une faute à la gorge, il le pousse... Comment c'est possible, aujourd'hui, de ne pas siffler pénalty si ce n'est que M. Dechépy avait choisi son camp sur les actions litigieuses ? Ce n'est même pas une action litigieuse, c'est ça le problème. Sur notre but refusé, il y a une micro-faute, ils ont perdu le ballon à 40 mètres des buts. L'arbitrage français nous dit en début de saison que les micro-contacts, on ne les siffle pas. On revient à la VAR et c'est sifflé. L'action de notre pénalty, il n'y a même pas besoin de VAR. Et à la vidéo, on voit qu'il y faute au niveau de la gorge, qu'Evann est poussé, qu'il y a faute sur le pied. Malgré ça, il arrive à ne pas siffler pénalty, c'est quand même très, très fort. La fois où je me suis emporté contre M. Dechépy, j'ai pris quatre matchs de suspension. J'essaye de rester calme, pourtant j'ai vu l'action en direct, j'ai dit à M. Thual (le quatrième arbitre) que la faute sur Guessand était très claire. Une fois revue, ce n'est plus que la faute est claire, c'est carrément de l'eau de roche. Je ne sais pas ce que l'arbitrage français va dire, je ne sais pas ce que vont dire ses pairs sur une action comme celle-ci, à la 49e minute, alors qu'on aurait pu revenir à 3-2. Je trouve que le score, par rapport au match, au-delà de nos manques et des faits d'arbitrage, est très sévère. Cho, c’est notre 11e blessé. Je l’avais préservé jeudi parce qu’il avait l’adducteur tendu. Là, c’est les ischios. Il y a des chances qu’il ne revienne pas en 2024. Il y a 3 joueurs qui ont bien travaillé en fin de semaine et qui pourront nous aider sur les 4 derniers matchs. »

Florian Maurice : « Quand on perd 4 à 1, on ne peut pas être satisfait de ce qu’on a produit sur l’ensemble du match. Il nous a manqué des choses mais on en a aussi montré des belles. On va revenir sur l’arbitrage parce que je pense que ce soir M. Dechépy avait un maillot blanc, pas un maillot jaune. Expliquez moi, en revoyant les images comment on ne peut pas siffler un pénalty sur Evann Guessand ? Alors qu’on a sifflé une faute au préalable en refusant notre premier but sur un soi-disant « contact entre Rosario et un joueur de Lyon ». J’estime ça scandaleux. C’est un scandale ce qu’a fait M. Dechépy ce soir. Il a pris des décisions à l’inverse de ce qu'elles étaient. Comment ne pas siffler pénalty ? Vous attendez quoi ? Qu’il l’égorge ? Même en bas, il lui écrase le pied ! Il fait quoi M. Dechépy ? Expliquez moi ce qu’il fait ? Il n’y a jamais d’explications de l'arbitre là-dessus. De toute façon, maintenant, le match est terminé. Moi je vais m’égosiller et me faire suspendre par la Ligue parce que j’ai parlé de l’arbitrage et que l’arbitrage n’a pas été bon du tout ce soir. »

Pierre Sage (entraîneur de Lyon) : « On a fait un match plus consistant qu’en Ligue Europa. Notamment en première mi-temps, où à part le trou d’air lorsqu’ils ont égalisé, on a vraiment bien joué, bien pressé aussi. La deuxième mi-temps a été un peu plus difficile, mais on savait que si on marquait le cinquième but du match, on s’orientait vers une victoire. On avait rendez-vous avec notre ambition future cette semaine. Repasser dans les huit premiers en Ligue Europa pour pouvoir nous qualifier directement et reprendre la cinquième place que Nice nous avait empruntée la semaine dernière. C’était parfait de jouer contre eux cette semaine. On a bien géré ces deux matches, notre ambition en Championnat est maintenant de conforter cette cinquième place et de gagner du terrain sur les autres. Je ne commente pas (le penalty) quand on subit, et je fais de même quand c’est l’adversaire qui subit. La VAR est là pour aider les arbitres, mais c’est toujours l’œil et le cerveau humain qui jugent en premier. »