Comme lors de ses deux dernières venues à Nice, Lyon a encore trouvé le moyen de repartir samedi avec une victoire sur le plus strict des scores. Un succès acquis grâce à Elber face à des Niçois qui se sont réveillés un peu tard et qui permet à l’OL de rester leader.
Dans les coulisses du Stade du Ray
- 300eme match pour Laslandes. L’attaquant de l’OGC Nice Lilian Laslandes disputait samedi soir le 300eme match de sa carrière en première division. Pour rappel, l’ancien avant-centre de Bordeaux, Cologne et Sunderland a débuté sa carrière à Auxerre en août 1992.
- Les joueurs des deux équipes, qui s’attendaient à ce qu’une minute de silence soit respectée en hommage au père d’Everson (les joueurs du GYM portaient un crêpe noir au bras), décédé dernièrement, étaient tous en place, en cercle. Mais les délégués ont fait remarquer à l’arbitre qu’il n’y avait pas de minute de silence de prévue.
- Avant la venue de Lyon, Nice n’avait plus perdu sur sa pelouse du Stade du Ray depuis le 17 janvier dernier contre Le Mans, seule équipe à être venue battre Nice cette saison. Les Manceaux s’étaient imposés 1-0, but de Daniel Cousin (40eme).
- Lyon restait sur deux victoires consécutives à Nice. La saison dernière, l’OL l’avait emporté 1-0 grâce à un but de Juninho. La dernière confrontation au Ray avant cette victoire en 2002/2003 avait eu lieu lors de la saison 96/97 et avait également vu le succès des Lyonnais sur le même score (1-0) grâce à un but d’Alain Caveglia.
Les faits du match
16eme minute (0-1)
Long dégagement de Berthod côté gauche à destination de Carrière. S’en suit une combinaison à une touche de balle entre Elber, Carrière et Luyindula. Gregorini sort dans les pieds de Luyindula, lancé dans la surface. Le gardien niçois repousse la balle dans les pieds d’Elber qui marque de l’intérieur du pied droit dans le but vide.
51eme minute (0-1)
Corner pour Nice. Simone sert Everson en retrait dont la frappe est contrée. Laslandes récupère le ballon et tente sa chance depuis l’angle gauche de la surface, mais son tir est lui aussi repoussé. Le ballon revient dans les pieds de Laslandes qui reprend en force de volée à ras de terre. Coupet se couche et bloque le ballon.
90eme minute (0-1)
On joue la première des dix minutes de temps additionnel. Nice obtient un coup-franc à la suite d’une faute de Müller, en position de dernier défenseur. Le Suisse est expulsé et Everson frappe ce coup-franc extrêmement bien placé. La frappe est lourde, mais Coupet se détend bien et dévie le ballon en corner.
Jeu et joueurs
Le jeu
Plutôt solide sur l’ensemble du match, la défense niçoise ne se sera en fait vraiment laissée surprendre qu’à une seule reprise, mais cela coûte cher aux Niçois qui encaissent le seul but du match sur cette action très rapidement développée à une touche de balle par les attaquants lyonnais. Par la suite, les Lyonnais ont tenté par moment de profiter des tergiversations niçoises pour reprendre le jeu en main, mais c’est surtout Nice qui s’est montré entreprenant en deuxième partie de rencontre. Même l’expulsion de Müller en fin de match n’a pas permis aux Niçois d’obtenir l’égalisation qu’ils souhaitaient tant.
Les Niçois
Comme toute la défense niçoise, PAMAROT ne sera réellement passé à travers que sur cette action somptueuse de la 16eme minute. Pour le reste, les ABARDONADO, COBOS et VARRAULT ont bien tenu le coup dans l’ensemble, ce qui n’était pas simple face à la vivacité des attaquants lyonnais. LEONARD, aligné aux côtés d’ECHOUAFNI en milieu de terrain, n’a pas été à la hauteur des espérances de son entraîneur, qui a décidé de le remplacer peu après la demi-heure de jeu par un SIMONE, inspiré, mais qui n’a pas trouvé l’ouverture. Toujours aussi incisif dans les duels, EVERSON s’est montré dangereux sur ses coups de pieds arrêtés, mais cela s’est arrêté là . Devant, LASLANDES, très volontaire, a surtout brillé par ses coups de main en milieu de terrain.
Les Lyonnais
Acculée sur son but en fin de match, la défense lyonnaise n’a pas craqué, même après l’expulsion de MULLER. Dans sa cage, COUPET a su rassurer tout le monde, y compris lors de situations où le gardien lyonnais était masqué. EDMILSON, lorsqu’il l’a fallu, a su dégager de nombreux ballons chauds au loin pour éloigner le danger. Il est pour beaucoup également dans la mauvaise soirée passé par Meslin, bien bloqué. A la récupération et dans le jeu en première intention, DIARRA a sorti un gros match. Le Malien a perdu très peu de ballons. Ce qui a permis à DHORASOO et CARRIERE (sorti ensuite sur blessure) de profiter de nombreux espaces pour s’engouffrer dans la surface niçoise. Vue la prestation de CARRIERE avant de quitter la pelouse – le meneur de jeu de l’OL contre Nice est à l’origine du but de son équipe grâce à une magnifique inspiration – on se dit que l’OL aurait pu encore alourdir le score. Surtout que, avec LUYINDULA et ELBER, les trois hommes ont donné l’impression de s’entendre à merveille.
Aurélien CANOT
Football365