Entretien avec José Cobos

Le capitaine niçois, également propriétaire d'un restaurant à Cannes, nous livre une interview décalée sur des thèmes divers et variés. Il nous raconte son arrivé au Gym et tout les moments important de sa vie comme de sa carrière de footballeur.

- Tu es arrivé à Nice en 2000. Qu’est qui a motivé ta signature dans un club qui alors se trouvait en 2eme division ?
L’histoire de ce club centaine, l’engouement des supporters et un nouveau challenge pour moi.

- Que tires tu comme enseignement de la difficile période sous l’air italienne du gym ?
Il y a eu un bon recrutement effectué avec beaucoup de moyens pour réussir puis pas mal de déception chez les supporters aussi.

- Es-tu attaché au Ray ? Quelle est la position des joueurs sur le nouveau stade ?
C’est un déchirement par rapport au Ray, je suis très attaché à ce stade comme les joueurs mais le stade à St-Isidore c’est un bien pour le club aussi, il faut voir cela aussi, c’est un meilleur outil de travail.

- Toutes ces difficultés politiques et judiciaires qui rodent autour de ce fameux nouveau stade ne pénalise pas finalement plus que prévu les joueurs aussi ?
On n’y pense pas trop, il ne vaut mieux pas.

- Tu as joué en Espagne, en quoi ces expériences ont-elles été bénéfique ?
Je suis arrivé à l’espanyol de Barcelone, un club qui comptait 30 000 abonnés et qui avait fini 4eme lors du championnat précédent.il y’avait une belle équipe et beaucoup de passion là-bas.

- Quel a été le motif de ton retour en France après avoir joué en Espagne ?
La vie en France me manquait tout simplement.

- En quoi le championnat de France est-il en retard et où en avance par rapport à ses concurrents ?
Le championnat en France n’est pas en retard mais il y’a des difficultés pour recruter de très bons joueurs extérieurs. La qualité des jeunes a aussi baissé il n’y plus de « nom » comme avant.

- Que comptes-tu faire une fois ta carrière de footballeur fini ?
Je ne sais pas. Si je vais quand même te le dire, je passe des diplômes d’entraîneur au club.

- L’OGCNice est-il une locomotive pour le football sur la côte d’azur qui pourtant n’y attire pas les vraiment les foules ?
On a une bonne image, c’est important avec de l’esprit et de la solidarité. On a souvent été montré comme un exemple, je crois en un bel avenir donc pas de soucis.

- L’équipe est plus régulière cette année au classement, le groupe commence à se sentir de plus en plus à l’aise dans cette L1 et à acquérir de l’expérience.
L’année dernière a bien servi, même si on a été déçu de la fin de saison passée.

- Peux-tu nous parler de Palm Square ton restaurant ? Pourquoi ton engagement au sein de cet établissement ? Pourquoi à Cannes et pas à Nice ?
Oui, je suis actionnaire, nous sommes trois alsaciens : Suter (chef cuisinier), Shaon (industrielle) et moi-même.
J’avais des connaissances au planète holywood déjà (ndlr : son restaurant se situant sur le site de l’ancienne Planète Holywood) et donc l’opportunité de prendre un restaurant.

- Tu aimes cuisiner ? Quel est ton plat préféré ?
Le risotto. J’aime faire la cuisine oui.

- Tu es plutôt socca ou choucroute ? Sérieusement tu as une préférence au niveau de la cuisine locale ?
J’aime la cuisine du sud à l’huile, la cuisine italienne aussi, mais j’aime aussi la cuisine du Nord quand même.

- Tu t’es investit dans la musique aussi je crois ? Tu as beaucoup d’activité.
Déjà depuis tout jeunes je suis habitué au restaurant. La musique j’ai toujours aimé et chaque chanson me rappelle une période.

- Quelle sont tes autres passions ou hobbies pour passer le temps ?
On a pas mal de temps libre, on donne du temps pour des associations caritatives.
Je vais au restaurant, également au cinéma car je suis très cinéphile, et le week-end je le passe en famille.

- Au cours de ta carrière, quel est le coéquipier qui t’as le plus marqué et l’entraîneur ?
J’ai eu 24 entraîneurs : je dirais Gernot Rohr pour sa logique sinon je citerais aussi José Antonio Camacho à l’Espanyol et Gilbert Gress à Strasbourg.
Pour le coéquipier, je dirais Youri Djorkaeff avec qui je suis souvent en contact et qui est le parrain de mes enfants.

- Quel est ton sportif préféré ? Le footballeur que tu as toujours admiré ?
Michael Jordan, Yannick Noah aussi mais depuis qu’il a arrêté je regarde moins le tennis, j’adore tous les sports en général. La F1 aussi j’ai eu l’occasion de rencontrer Alesi par exemple ou encore Olivier Panis dont je tiens à citer son association « la locomotive ».

- Pourquoi entres-tu sur le terrain en faisant un grand bond en l'air ? Rituel, superstition...
Oui c’est un rituel pas une superstition.

- José symbole du gym ?
Ca me surprend toujours de savoir que les jeunes s’identifient à moi.
J’ai du mal à croire que l’on puisse avoir des posters de moi dans sa chambre par exemple.

- Qui t’a donné le virus du football ?
Mon grand-père été international en Espagne, mais c’est surtout mon frère qui en rentrant au centre de formation de Strasbourg m’a donné envie. A Strasbourg en plus, tout s’est très bien passé pour moi.

- 69 000€ de prime laissé ?
Pour que le club se maintienne on avait 2 choix à faire : Vendre les 3 jeunes qu’on a vendu à Lens et abandonner la prime. On n’a pas hésité.

- Quel est ton meilleur ami sur le terrain ?
Le ballon (rire) … mon meilleur ami sur le terrain, c’est le groupe tout simplement.

- Quels sont tes rapports avec l’AS Cannes ?
Ils sont très bons, je suis toujours en contact avec les anciens niçois qui y jouent comme Manu Nogueira par exemple.

- Est-il nécessaire pour un sportif de s’engager politiquement ?
Ca peut-être bien, c’est important car on peut changer les choses en votant.

- José coléreux ?
Oui des fois.

- Une couleur ?
Le noir.

- Un chanteur ou une musique ?
Je dirais la musique latino.

- Un film ?
Je suis très péplum, je dirais « quo vadis » et « ben hur ».

- Un plat ?
Le risotto et aussi j’aime beaucoup le chocolat

- Meilleur souvenir ?
Il y en a 2 : La remontée en L1 avec Nice et le dernier but inscrit dans le stade de l’Espanyol. On jouait le dernier match de championnat et le stade allait être détruit ensuite, j’ai inscris le dernier but.

Propos recueillis par Michaël Ramus