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Nice-Marseille: Bouchet veut des "explications" sur les tirs de flash-ball
AFP, le 25/08/2004 à 13h28
Le président de l'Olympique de Marseille (L1), Christophe Bouchet, a annoncé mardi qu'il allait "demander des explications aux autorités" au sujet des tirs de flash-ball, effectués selon lui par les policiers, samedi, sur des supporteurs marseillais lors du match de Championnat de L1 de football Nice-Marseille (1-1).
"Selon nos information (...), les forces de l'ordre ont utilisé à plusieurs reprises des tirs de flash-ball contre les supporteurs marseillais. Ceux-ci ne menaçaient en aucune manière les forces de l'ordre (...) pas plus qu'ils ne menaçaient les supporteurs niçois", écrit M. Bouchet dans un communiqué transmis à l'AFP.
"Il s'agit là , à mes yeux, d'un grave incident totalement injustifié dans une enceinte sportive", ajoute Christophe Bouchet.
Peu avant le match samedi, des incidents avaient éclaté entre les supporteurs des deux clubs, faisant sept blessés légers côté marseillais. Le bus des supporteurs de l'OM était arrivé une heure avant l'horaire prévu, alors que la police n'était pas entièrement positionnée, avait indiqué la sécurité du club niçois.
"Nous ne pouvons demander aux clubs de football de lutter contre d'éventuelles violences si les forces de l'ordre enclenchent elles-mêmes dans l'enceinte des stades le cycle de la provocation", poursuit le président de l'OM. "J'attends donc de la police et de la LFP (Ligue de football professionnel) des explications sur ce qui s'est passé", prévient M. Bouchet.
"Nous savons dire non à la violence quand elle émane de soi-disant supporteurs, nous saurons dire non à la violence quand elle est provoquée par les forces qui sont censées défendre l'ordre", assène le président de l'OM.
Lundi, deux supporteurs, un marseillais et un niçois, impliqués dans les incidents d'avant-match, ont été condamnés par le tribunal correctionnel de Nice, le premier à 500 euros d'amende, le deuxième à un mois de prison avec sursis.
Un troisième supporteur niçois, poursuivi pour les mêmes faits, doit passer devant le tribunal correctionnel de Nice le 18 octobre.
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