Double coup de pagaie pour Vahirua

Vahirua, auteur de deux buts, symbolise le réalisme niçois. Trois occasions, trois buts pour des Niçois complètement étouffés dans le jeu par une équipe d’Ajaccio, malheureuse et incapable de concrétiser sa domination. Nice empoche la mise et continue sa bonne série.

Dans les coulisses du stade du Ray
- L’OGC Nice est un club solidaire. Son action a permis de récolter près de 100 000 € pour le Téléthon. Ce soir, les spectateurs du match ont participé à la bonne action. En effet, le prix de chaque place a été majoré d’un euro comme contribution au Téléthon.

- Gernot Rohr et Rolland Courbis se suivent mais ne ressemblent pas. En effet, deux fois de suite, Rolland Courbis a succédé à Gernot Rohr à la tête de l’équipe des Girondins en 1992 et en 1996.

- L’année est terminée pour Lucas. Le buteur ajaccien sera hospitalisé à Marseille pour se soumettre à une arthroscopie de son genou droit. Il sera indisponible entre 4 à 6 semaines.

Les faits du match
45eme minute (1-0)
Dans sa surface, André Luiz repousse de la tête un ballon dangereux. Balmont est à la réception et tente d’alerter Echouafni mais André Luiz intercepte du bras. Vahirua se charge de transformer le penalty. Il prend à contre-pied Porato d’un superbe plat du pied qui finit dans le petit filet.

82eme minute (2-0)
Suite à un corner, Grenet, aux 20 mètres, tente sa chance d’une superbe reprise de volée qui vient se loger à la base du poteau de Porato.

90eme minute (3-0)
Démarqué, Vahirua récupère la balle à la limite de la surface. Il se retourne et d’un contrôle orienté se met dans le sens du but. Il ajuste Porato d’une superbe frappe enveloppée qui termine dans le petit filet.

Jeu et joueurs
Le jeu
Chaque équipe a donné une leçon à son adversaire dans ce match. En première mi-temps, Ajaccio a fait preuve d’une maîtrise tactique grâce à une organisation défensive impériale et une qualité de passes en contre. Malheureusement, c’est une erreur grossière d’André Luiz et le penalty transformé par Vahirua qui a anéanti tous les efforts des Corses. Obligé de prendre des risques, Ajaccio n’a jamais trouvé la faille devant une équipe niçoise bien regroupée en défense. Sûrs de leur avantage et malgré la rentrée de Lucas, les Niçois ont contenu les velléités corses en seconde période. Et c’est sur deux de leurs rares occasions qu’ils ont, à leur tour, donné une leçon : celle du réalisme en marquant deux nouveaux buts.

Les Niçois
Si les Niçois doivent féliciter un seul joueur pour leur victoire, c’est à VAHIRUA que revient les honneurs, tant il aura été dangereux dans les vingt derniers mètres et déterminant par ses deux buts. ECHOUAFNI a été omniprésent tant dans le soutien défensif qu’à la relance. BALMONT a eu du mal, comme DIE et TRAORE à se débattre du pressing adverse. GRENET et JARJAT ont petit à petit pris leur couloir pour apporter des solutions en phases offensives. ABARDONADO et COBOS sont restés très prudents. JANKAUSKAS, encore diminué, a été courageux sans être jamais incisif.

Les Ajacciens
Les Corses ont encore fait la démonstration de leur qualité dans le pressing défensif. Ils ont continué à pousser après le penalty avant de céder au découragement dans les dix dernières minutes fatidiques. PORATO n’a rien à se reprocher sur les buts. LAURENTI a failli dans sa mission de contenir les ardeurs de Vahirua. SECK a été très impressionnant en défense centrale dans sa capacité à bloquer Agali puis Jankauskas. Au milieu, RODRIGO prend de plus en plus d’ampleur. Le duo DEMONT-OUADAH, par la justesse de ses passes, a été le fer de lance du jeu de contre ajaccien. Malheur à ANDRE LUIZ qui s’est surtout remarqué par sa faute de main amenant le penalty. CHAPUIS progresse dans la conservation de la balle sans démontrer des capacités de finisseur.

Simon ROCCA
Football365