Grégorini décisif

Voici les notes et commentaires sur chaque joueur de la rencontre Sochaux - Nice

SOCHAUX

RICHERT (5) : il eut deux balles faciles à bloquer au début. Et puis plus rien.

TALL (6) : il s’est montré très vigilant dans son rôle défensif face à un Vahirua remuant et n’a jamais rechigné à apporter le surnombre sur son côté.

So. DIAWARA (5,5) : sa présence aérienne a été importante quand Nice chercha le jeu long. Menaçant sur les corners.

MONSOREAU (6) : un grand calme et une solide lecture du jeu. Il a cherché à relancer proprement, ce qui n’était pas toujours facile sur cette pelouse.

MATHIEU (non noté) : bien entré dans le match avec notamment un bel apport au jeu offensif, il dut quitter les siens juste avant le repos, souffrant de la main gauche après un choc avec Jankauskas. Remplacé à la 44e par POTILLON (note : 5,5) qui retrouva sans mal les repères du poste.

ZAÏRI (5,5) : il a provoqué comme il sait le faire. Ses dribbles n’ont pas amusé Jarjat. Une frappe que Grégorini dévia du bout des doigts sur la barre (17e). Plus éteint après le repos.

BOUDARÈNE (5,5) : sa participation au jeu est moins visible que celle de Pitau, mais il fut un excellent complément par ses replacements et ses jaillissements.

PITAU (6,5) : l’homme de base du jeu sochalien une fois de plus. Simple et efficace, avec quelques gestes techniques appréciés par le public.

ISABEY (5) : il a beaucoup bougé, s’est battu. Il eut même les meilleures occasions mais les gâcha, butant notamment sur Grégorini (54e).

SANTOS (5) : il avait de l’envie mais eut à faire à une paire centrale adverse sans pitié, qui sut le bloquer à la réception du ballon. Pas de réussite dans les frappes.

MÉNEZ (4,5) : le jeune lionceau a tenté des choses difficiles mais n’a pas connu un grand succès. Une nervosité excessive. Trop facile parfois.


NICE

GRÉGORINI (7) : il s’est montré vigilant sur toutes les balles aériennes. Une belle détente pour dévier sur la barre une frappe de Zaïri (17e) et un arrêt réflexe décisif devant Isabey (54e).

GRENET (5) : à féliciter pour son courage : il a en effet joué en manches courtes. Autrement, il a bien tenu sa place. Et sans trembler.

S. TRAORÉ (6,5) : une énorme présence dans les duels, dans les airs comme à terre. La force de la défense niçoise. Il a relancé sans s’affoler.

VARRAULT (6) : il n’a pas paru handicapé par le fait de glisser dans l’axe à la place de Cobos. Un placement sûr.

JARJAT (3,5) : il a souffert face aux provocations de Zaïri, s’obligeant à durcir le jeu après le repos pour tenir son rang. Expulsé dans le temps additionnel.

ABARDONADO (5) : il a plutôt honnêtement rempli son rôle de libero devant la défense, coupant les trajectoires sans en rajouter malgré quelques imprécisions.

JANKAUSKAS (4) : le grand Lituanien a paru bien emprunté sur un terrain où il sembla avoir du mal à tenir debout. Il n’a pas inquiété la défense sochalienne.

BALMONT (6,5) : la personnalité marquante dans l’entrejeu azuréen. L’ancien Lyonnais a mis à profit son petit gabarit et ses bons appuis pour diriger le jeu intelligemment et sans faiblir.

BISCONTI (5,5) : un travail défensif parfois obscur mais, à l’arrivée, un réel apport pour son équipe. Remplacé par BIGNÉ (90e)

VAHIRUA (4,5) : il s’est démené, venant souvent soutenir ses camardes dans la récupération. Cela dit, il ne se débarrassa que rarement du marquage de Tall. Remplacé par DIÉ (84e).

AGALI (3,5) : il n’avait pas un rôle facile, souvent esseulé entre Monsoreau et Diawara qui se relayèrent pour le harceler à la chute du ballon. Invisible ou presque. Remplacé par LARBI. (75e).

Jean-Marc BUTTERLIN
L'Equipe