Nice - Monaco : les réactions

Gernot Rohr : « Ce qui compte, ce n'est pas mon cas personnel. Cette victoire est belle pour l'équipe, pour le club. Lorsqu'une personne est attaquée, tout le groupe l'est. Il ne fallait pas perdre espoir. Les joueurs ont démontré leur force, leur solidarité. Ils ont été au combat ! Tous ceux qui portent le maillot rouge et noir se battent jusqu'au bout ! Ce succès, on va le savourer. Très peu, malheureusement, car nous pensons déjà à Nîmes ».

Florent Balmont : « C'est un gros soulagement. On a fait le match qu'il fallait. On s'est racheté, pour les supporters, le coach, le club. La déroute de Rennes est rattrapée ».

José Cobos : « Nous avons gagné à un moment idéal : dans un derby. Même lorsque Monaco est revenu, on a toujours poussé. Cette victoire récompense tout le monde et efface pas mal de choses».

Sébastien Roudet : « On est allé chercher la victoire avec les tripes. On avait conscience d'être dans une situation difficile. Ce succès nous donne une bouffée d'oxygène . Tout le monde nous voyait perdre. On a prouvé le contraire. On est leur chat noir ! ».

Pancho Abardonado : « On va dire que ce soir, c'est un grand bol d'oxygène. On en avait besoin. Ca a été un bon match avec, en face, une redoutable équipe de Monaco. Ce qui a fait a différence, c'est un peu tout. On avait le couteau entre les dents, on était bien physiquement et bien en place aussi. On voulait vraiment tous cette victoire, et je crois qu’on ne l’a pas volée ».

Roberto Bisconti : « Quand on voit comme on a réagi, ça fait plaisir. Il fallait prouver que toute cette équipe vaut mieux que ce qu'elle a montré les dernières semaines. Le coach avait tout l'effectif au complet, il a pu faire ses choix. La diiférence ce soir, c'est qu'on voulait vraiment obtenir un résultat. C'est toute l'équipe et le public qui méritent cette victoire ».

Cédric Varrault : « Je crois qu'on a retrouvé un peu les valeurs qu'on avait perdues ces derniers temps. On a quand même été touchés par les critiques et l’équipe avait envie de répondre sur le terrain. On avait besoin d’un match référence, ce sera peut-être celui-là. Je l'espere en tout cas. Si ça pouvait lancer la même série qu’on avait connue à l’aller après la victoire à Monaco, ce serait bien ».

Ederson : « C'est vrai que le but est beau, c'est important d'avoir marqué pour permettre à l'équipe de gagner ce match. Maintenant, le Gym a besoin de travailler, il y a un match mardi en Coupe de France, important. On a besoin de se concentrer pour continuer comme ça ».

Didier Deschamps (entraîneur de Monaco ) : « C'est une grosse déception, ça fait mal. Au début du match on avait de bonnes intentions, mais le score est là. Les joueurs ont accompli les efforts nécessaires. Je ne sais pas si on a perdu le titre, mais on a perdu un match important. On a fait beaucoup de bonne choses, je n'ai pas souvenir de beaucoup d'occasions niçoises, mais ils ont marqué deux buts... A partir du moment où ils mènent au score, ils restent groupés, ce n'est pas évident. On ne recherche pas l'excuse de la fatigue. Dans l'ensemble, on a maîtrisé, on a créé du jeu, mais on prend ce 2e but au moment où on était bien revenu. Roma ? Il était blessé. Je ne me prive pas de mon gardien international par plaisir, où alors, il faut que je change de métier ».

Julien Rodriguez (défenseur de Monaco) : « On s'est bien battu, il nous a manqué peut-être le brin de fraîcheur physique pour faire la différence. On méritait mieux. Le titre ? On ne va rien lâcher, je ne considère pas qu'il est perdu. Le 2e but niçois est incroyable. Qu'est-ce qu'on peut faire contre ça, personne n'y peut rien, c'est un éclair de génie. Gigliotti, le geste qu'il réalise, il le fait souvent à l'entraînement ».

Lucas Bernardi (défenseur de Monaco) : « On a dominé, je crois qu'on a fait tout ce qu'il fallait dans ce match, sauf marquer les buts. On est très déçus mais je refuse de renoncer pour le titre. On a besoin d'une victoire en ce moment pour nous conforter, car le jeu est là ».

Fabien Audard (gardien de Monaco) : « Grégorini a réalisé les arrêts qu'il fallait, pas moi. C'est ce qui a fait la différence ».