Attention, galets !

Privé de Pagis, de Niang et de Boka, le Racing va devoir se serrer un peu plus les coudes pour sortir (au minimum) indemne de son voyage à Nice.

MATCH COUPERET. -
Si le match d'Ajaccio était un match-couperet à domicile, le Racing va trouver son pendant à l'extérieur. « On se retrouve dans la même situation qu'avant Lens ou Nantes avec l'occasion de recoller à notre adversaire », explique Jacky Duguépéroux. Avant une semaine compliquée, avec la venue à la Meinau « des deux plus belles équipes françaises » dixit le coach alsacien (Monaco et Lyon), il serait bon de se donner enfin de l'air.

RELANCES ? -
Avec les absences cumulées de Niang et de Pagis (61% des buts inscrits) -une première cette saison-, Jacky Duguépéroux va devoir innover. Et pourquoi pas relancer un Salim Arrache qui n'a joué que 8 minutes à Nantes lors des quatre dernières rencontres de L 1. Il pourrait être préféré à Eric Mouloungui et à Abel Mphela.
Derrière, pour pallier l'absence d'Arthur Boka, l'entraîneur du Racing pourrait placer Lacour sur le côté gauche -« Je m'y attends un peu », disait l'ex-Lyonnais jeudi -comme lors des 20 dernières minutes du match d'Ajaccio. Dans ce cas, Yves Deroff serait titularisé dans le couloir droit.

ABSENCES AU « GYM ». -
Si « Dugué » est dubitatif, Gernot Rohr peut également l'être. Ses deux attaquants préférés pourraient être absents. Pour Agali, suspendu, c'est sûr. Pour Vahirua, qui a une cheville en vrac, c'est très possible. A eux deux, ils représentent 14 des 32 buts inscrits par le « Gym ». Ajoutez à cela les blessures d'Ederson, de Roudet et d'Echouafni et vous aurez une idée de l'embarras de Gernot Rohr.

SOLIDARITÉ NIÇOISE. -
« Les Niçois se battent pour Gernot Rohr. C'est assez rare pour être souligné », estime Jacky Duguépéroux. On peut souligner que le coach niçois joue gros. Là-bas, on murmure même qu'une défaite le condamnerait. « On est tous derrière Gernot Rohr, mais on connaît les risques de sa profession », dit José Cobos. « Tous les bruits et remous autour de nous, on n'y prête pas attention. Ici, personne ne veut rater ce match d'abord », prétend Roberto Bisconti.

ROUBLARDISE. -
Il faudra se méfier de Balmont, l'ex-Lyonnais, sur son côté droit, et de sa complémentarité avec Bisconti. Ce match promet aussi d'être très physique. Mais surtout, il faudra redouter Jankauskas, ses 192 centimètres de haut et sa roublardise. A l'aller, il avait posé quelques soucis. Il ira chercher les fautes et provoquer la charnière centrale du Racing.

INVINCIBILITÉ. -
A domicile, les Niçois sont redoutables. Ils ne se sont inclinés qu'une seule fois à domicile lors de l'ouverture de la saison face à Lyon (0-1). Ils ont ensuite disputé treize rencontres de L 1 au stade du Ray, l'ont emporté à cinq reprises et ont concédé huit nuls.

GRI-GRI. -
Jacky Duguépéroux n'aime pas le hasard. « Je n'aime pas les porte-bonheur, je ne joue pas au Loto », souriait-il en début de semaine. Bon, on va simplement souffler dans les oreilles de ses joueurs que c'est face aux mêmes Niçois qu'ils avaient remporté leur premier succès en L 1 cette saison.