Lyon rate le record

Les Lyonnais ont conclu leur saison par un triste 0-0 à Gerland. Ce résultat les prive de l’ultime objectif de leur saison : battre le record de points pour un champion. Mais cette légère déception ne les a pas empêché de célébrer enfin avec leur public ce quatrième titre consécutif.

Dans les coulisses de Gerland
- Gerland a battu son record d’affluence puisque plus de 40 000 spectateurs garnissaient l’enceinte lyonnaise ce soir.

- Bruno Valencony a joué le dernier match de sa carrière. Celui qui deviendra entraîneur des gardiens niçois la saison prochaine a remplacé Grégorini à la 75eme minute et s’est signalé par une superbe dernière parade face à Wiltord.

- Gérard Buscher et Paul Le Guen ont chacun vécu leur dernier match sur les bancs niçois et lyonnais. Avant de passer le relais à Frédéric Antonetti, le premier a réussi son intérim de quatre matchs en assurant le maintien des Aiglons en L1. Le second quitte l’OL sur trois titres de champion de France, pour une destination encore inconnue.

- Comme à l’accoutumée depuis la saison 2001-2002, les Gones vont célébrer leur titre par une parade en bus de la rue de la République à la place des Terreaux, avant d’aller présenter le trophée au balcon de l’Hôtel de Ville.

Les faits du match
18eme minute
Débordement côté gauche de Malouda qui centre. Le ballon, repoussé en catastrophe par Cobos atterri dans les pieds de Diarra qui expédie une superbe reprise de volée tout près du poteau de Grégorini.

36eme minute
Larbi déborde côté gauche délivre un centre tendu au premier poteau. Agali reprend de la tête mais tombe sur un Coupet bien placé sur sa ligne.

41eme minute
Lyon obtient un coup franc excentré côté droit, à 25 mètres du but de Grégorini. Tout Gerland retient son souffle, mais la frappe de Juninho frôle la lucarne

43eme minute
Ouverture de Juninho dans l’axe. Govou contrôle le ballon au prix d’une superbe extension. Sa frappe enchaînée est bien stoppée sur sa gauche par Greogorini

50eme minute
Coup franc “juninhesque” de Vahirua. Coupet claque en corner un ballon qui prenait la direction de sa lucarne gauche.

70eme minute
Frappe surpuissante de Dié à 30 mètres des buts de Coupet. Le gardien lyonnais juge bien et n’esquisse pas le moindre geste, mais la balle est passée très près de son poteau gauche.

86eme minute
Malouda combine dans l’axe avec Wiltord. A l’entrée de la surface, ce dernier décoche une frappe enroulée, superbement détournée par Valencony.

92eme minute
Scotto dribble Diatta dans le coin gauche de la surface lyonnaise. Sa frappe cadrée est arrêtée en deux temps par Coupet.

Jeu et joueurs
Le jeu
Face à des Niçois bien compacts en début de match, les Lyonnais peinent à s’approcher du but de Grégorini et ne se montrent dangereux qu’à la 18eme minute, par l’intermédiaire de Diarra. La partie ne s’emballe enfin que dans les dix dernières minutes de la première mi-temps. Après une tête dangereuse d’Agali, les Lyonnais se procurent trois grosses occasions par Diarra, Juninho et Essien, sans trouver le cadre. La seconde période n’est pas plus animée et ce sont même les Niçois qui se montrent les plus dangereux sur un coup franc de Vahirua et des frappes de Dié et Scotto. Une frappe de Wiltord en fin de match permet à Valencony de briller une dernière fois avant de mettre fin à sa longue carrière.

Les Lyonnais
Les Lyonnais avaient visiblement plus la tête à la fête qu’au football ce soir. COUPET a tout de même assuré son statut de meilleur gardien de L1 en stoppant avec autorité les quelques ballons chauds qu’il a eu à négocier. La charnière CACAPA-CRIS s’est montrée intraitable, alors que sur les côtés, ABIDAL et REVEILLERE sont restés discrets sur le plan offensif. DIARRA et ESSIEN ont à nouveau ratissé un nombre impressionnant de ballons, même si le Ghanéen est apparu étrangement nerveux et s’est rendu coupable de deux mauvais gestes sur Varrault et Abardonado. JUNINHO a délivré de bonnes ouvertures que WILTORD et GOVOU n’ont pas su exploiter, par manque de tranchant. MALOUDA s’est lui montré très entreprenant, sans pouvoir faire la différence

Les Niçois
Le bloc niçois a su tenir le choc pendant 90 minutes. SCOTTO, ABARDONADO et COBOS ont bien contenu les attaquants lyonnais. Avant sa sortie sur blessure, VARRAULT a été bien suppléé par JARJAT. ECHOUAFNI, mais surtout DIE ont été les plus en vue, alors que ROUDET et LARBI ont rarement pris l’arrière-garde lyonnaise à défaut. VAHIRUA s’est montré très discret alors qu’AGALI a bien tenu son rôle de pivot, se procurant la plus grosse occasion du match pour son équipe.

Sylvain COULLON
Football365