Presse :
Nice n'en finit plus de surprendre
Reuters, le 16/11/2002 à 22h44
PARIS (Reuters) - Nice continue de surprendre et a conforté sa place de leader du championnat de France de football, en infligeant à Auxerre sa première défaite de la saison à domicile 2-0 samedi.
Deux buts inscrits dans les cinq dernières minutes de la rencontre par les remplaçants Adekanmi Olufade et Sammy Troare - alors qu'Auxerre avait dominé la rencontre de la tête et des épaules - permettent aux hommes de Gernot Rhor de conserver un point d'avance sur Lyon, vainqueur de Bordeaux 4-2 à Gerland.
"On n'est pas un leader par hasard. Nous avons eu un concours de circonstances favorables. On n'est parti de très loin cette été. Un groupe s'est trouvé, on s'est forgé une âme", a déclaré Rohr, entraîneur d'une équipe qui a failli pour des raisons financières évoluer cette saison en National.
Les Niçois - meilleure défense de la Ligue 1 comme ils l'ont encore prouvé en résistant aux nombreux assauts auxerrois - ont assuré leur victoire dans les toutes dernières minutes de la rencontre.
Entré deux minutes avant de libérer son équipe, Olufadé est parti en contre avec Kaba Diawara, qui centrait pour son partenaire. Olufade - qui touchait là son premier ballon - trompait Fabien Cool à la 88e minute.
Dans le temps additionnel et alors qu'il venait d'entrer en jeu en remplacement de Diawara, Sammy Traore enfonçait le clou.
Sur un centre de Noé Pamarot, Traoré se jetait pour pousser le ballon au fond des filets, juste avant que l'arbitre ne siffle la fin de la rencontre.
"ON NE REGARDE PLUS DEVANT, ON REGARDE DERRIERE"
"Pendant une heure et quart, j'ai été assez satisfait de la production de notre équipe. On a eu 20 secondes d'absence et de mauvais choix tactiques et cela a suffi pour donner la victoire à Nice", a regretté Guy Roux, l'entraîneur d'Auxerre.
"Cela nous entraîne à une réflexion profonde, à une remise en cause fondamentale de nos objectifs. Nous sommes maintenant dans la deuxième moitié du tableau et quand on en est là , on ne regarde plus devant, on regarde derrière."
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