Guy Roux d'attaque...

« Deux joueurs ont fauté, quatre arbitres n'ont rien vu, et c'est l'AJA qui trinque ! ».

Ainsi s'exprime Guy Roux, passablement outré, dans la gazette de l'AJA. L'entraîneur bourguignon n'a pas digéré la décision de la Fédération de donner à rejouer le match Auxerre-Sedan, durant lequel deux joueurs de Sedan étaient encore dans le camp auxerrois quand l'AJA avait remis en jeu... et marqué dans la foulée.

Il faut dire que ce bon Guy Roux n'aime pas trop qu'on lui impose les choses. Auxerre est sans doute le seul stade de France où les journalistes de presse écrite n'ont pas accès au terrain et vestiaires avant la rencontre, en dépit des réglements de la Ligue...

Un Guy Roux d'attaque, hier prenant les prévisions à contre-pied, le coach auxerrois n'avait pas hésité à aligner (pour la première fois) ses deux buteurs en même temps, Cissé et Benjani.

Miracle à l'Auxerroise. - Alors qu'une bonne partie de la France était dans la grisaille et la capitale, sur le coup de 13 heures, noyée dans le brouillard, la préfecture de l'Yonne bénéficiait d'une superbe éclaircie, peu avant le coup d'envoi de la rencontre.

Une ressemblance frappante. - Vanessa Mesonès, qui n'est autre que la fille du regretté joueur d'Auxerre et journaliste de talent Serge Mésonès, assurait hier sa première retransmission intégrale au micro d'une radio, en l'occurrence Nice-Radio. Nos confrères de France Bleue Azur étaient là également, dans l'espoir d'un nouvel exploit des « rouge et noir ».

Refuge. - Les Niçois ayant appris vendredi matin que leur hôtel réservé à Auxerre avait été victime d'un incendie (!), ils ont dû trouver dans l'urgence un toît pour 25 personnes. C'est finalement dans la petite localité de Joigny, à 25 km d'Auxerre, que Gernot Rohr et ses hommes ont trouvé refuge. Un vénérable hôtel, pas de première jeunesse, mais dont le patron, sympa, se souvenait avoir hébergé l'équipe de Bastia dans le temps...

Supporters. - Résidant Bourg-en-Bresse, une localité pas si lointaine d'Auxerre, Jean-Claude Perrin, le co-actionnaire principal du Gym, était présent hier soir à l'Abbé-Deschamps, commme il l'avait déjà été la dernière fois à Gerland. Quant aux supporters de la Brigade Sud et de l'ARN, courageux, ils avaient pris le bus à Nice à cinq heures du matin pour ne pas rater ce rendez-vous au sommet...

François PATURLE.
Dimanche 18 novembre 2002
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