LES JOUEURS. – Peu sollicité, le gardien de l’équipe a eu le geste qu’il fallait pour sauver son équipe.
NICE
GRÉGORINI (5,5) : sollicité, mais vigilant et toujours placé. Deux claquettes (10e et 13e) et un ballon détourné face à Carew (62e). Pas complètement à son avantage sur le but lyonnais.
FANNI (5,5) : Malouda était en jambe sur son côté gauche, mais l’ancien Lensois s’est accroché avec courage et détermination. Très solide au poste.
S. TRAORÉ (6) : toujours à l’aise dans le domaine aérien, et auteur de sauvetages balle au pied, le capitaine niçois n’a pas laissé beaucoup d’espace à Carew.
ABARDONADO (5,5) : de l’abnégation dans chacun de ses duels, qu’ils se soient déroulésà ras de terreou dans les airs.
TCHATO (5,5) : physique, rugueux, intransigeant, il n’a jamais été mis en difficulté sur son côté gauche même s’il ne s’est guère aventuré en attaque.
ÉCHOUAFNI (5,5) : son placement et son expérience lui ont permis d’étouffer plusieurs actions lyonnaises, de récupérer et de relancer avec à -propos.
BALMONT (6,5) : comme toujours, une grosse activité au pressing et dans tous les secteurs du jeu. Motivé, il a été un des éléments clés de l’équipe niçoise.
ROOL (6) : bouillant d’entrée de jeu, il ne s’est pas contenté de son engagement et de son agressivité, mais a su presser, remonter et distiller quelques ballons intéressants. Passeur décisif sur le but niçois.
VAHIRUA (6) : positionné dans l’axe derrière les deux attaquants, le Tahitien a su faire jouer ses partenaires. Un caviar pour Koné pour une balle de break raté par l’Ivoirien. Remplacé par Bigné (74e).
B. KONÉ (5) : dans un schéma à deux attaquants, il a abandonné son côté droit pour se rapprocher de Bagayoko dans l’axe. Sa rapidité et sa vivacité ne lui ont pas permis de gagner deux faceà - face avec Coupet. Remplacé par So. Camara (84e)
BAGAYOKO(7) : d’entrée dans le bon tempo, il a beaucoup pesé et posé des problèmes à la défense lyonnaise par sa puissance. Un but capital de la tête.
LYON
COUPET (7) : peu de choses à faire mais une parade exceptionnelle face à Koné (59e) qui a permis à l’OL de rester dans le match. Sa responsabilité n’est pas engagée sur le but niçois.
DIATTA : touché dès la demi-heure de jeu dans un choc avec Tchato, il a laissé sa place à RÉVEILLÈRE (5,5) qui a correctement assuré derrière sans faire preuve de beaucoup d’élan offensif.
CRIS (5) : en difficulté devant un Bagayoko déchaîné, il s’en est souvent sorti aumétier. Çan’a pas toujours suffi.
CAÇAPA (6,5) : le meilleur défenseur lyonnais. Par son calme, son assurance et sa solidité, il a bloqué plusieurs offensives niçoises. À l’aise balle au pied sur plusieurs sorties.
BERTHOD (5,5) : sans véritable vis-à vis il a parfois cherché à combiner avec Malouda. Un problème musculaire l’a contraint à laisser sa place à Govou (53e), auteur du but égalisateur.
M. DIARRA (4,5) : on l’a connu plus inspiré. Un ballon perdu à l’origine du but niçois et des fautes de relance inhabituelles.
TIAGO(6) : un combat de tous les instants face à Rool, mais une présence moins évidente que lors des matches précédents, avant qu’il ne se reprenne très nettement sur la fin.
JUNINHO (6,5) : on l’a beaucoup vu, tant à la récupération qu’à la distribution. Peu en réussite pour une fois sur les coups francs.
WILTORD (5,5) : de l’activité dans plusieurs zones, des départs où le ballon a semblé lui coller au pied, mais peu d’actions décisives avant de faire la décision sur le but de Govou.
CAREW (4,5) : un match sans beaucoup de relief aux avant-postes, avant de laisser sa place au jeune Benzema pour les vingt dernières minutes.
F. MALOUDA (6,5) : l’homme à tout faire. Il a joué attaquant gauche, arrière droit quelques instants, et a fini arrière gauche. Des qualités techniques largement au-dessus de la moyenne et un potentiel
Jean-Pierre RIVAIS
L'Equipe