Les Aiglons ont changé de statut

L’OGC Nice continue sa course en tête de la Ligue 1 avec l’aisance d’un champion. Le match nul obtenu contre Rennes a même permis aux Aiglons de se donner un peu plus d’air devant ses deux poursuivants. Et il n’est plus question de parler de surprise face au parcours des Azuréens.

Plus question de parler de surprise. En tout cas, impossible de pronostiquer la date du coup de pompe promis aux Niçois et leur éventuelle chute au classement. Les Aiglons continuent leur parcours de « champions » et leur actuelle place en haut de l’affiche est loin d’être usurpée. Eux qui ont failli ne pas jouer cette saison dans l’élite prennent en tout cas une belle revanche en bousculant les plus grosses écuries de Ligue 1. Et en multipliant les résultats surprenants (nul à Paris et Lyon, victoire à Auxerre), les joueurs de Gernot Rohr pourraient voir un peu plus loin qu’un simple objectif de maintien.

Du coup, le match nul concédé samedi sous une pluie battante face à Rennes, lanterne rouge, peut apparaître comme un faux-pas de la part des Niçois. Un point de gagné, pas vraiment. Deux de perdus, oui certainement. Malgré tout, Gernot Rohr n’avait pas grand chose à reprocher à ses joueurs. A la décharge des Aiglons, un terrain très difficile et surtout une grande prestation de la part de Petr Cech, le gardien rennais. « On s’attendait à un match très difficile, confirme d’ailleurs Serge Ayeli. Les conditions de jeu étaient difficiles pour pouvoir établir un bon jeu. Et nous sommes tombés sur une équipe rennaise qui a su bien gérer le match et contenir nos attaques. »

Malgré tout, l’OGC Nice a prolongé son conte de fées et conserve les commandes de la Ligue 1. Mieux encore, les Aiglons ont profité du faux-pas de Lyon pour se donner un peu plus d’air au classement, les partenaires de José Cobos comptant désormais deux points d’avance sur les Rhodaniens. Reste à savoir comment les joueurs de Gernot Rohr vont négocier les prochaines semaines, d’autant que leur capitaine sera indisponible lors des deux prochains matchs. « Avant nos adversaires venaient à Nice pour gagner, constate Serge Ayeli. Maintenant, ils viennent barricader derrière. Mais c’est de bonne guerre. » Et la preuve également que les Aiglons font désormais peur aux autres formations de la Ligue 1.

Vladimir SARRÉ
Mardi 26 novembre 2002
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