Interviews :
AYELI : « Notre jeu est décortiqué et nous somme attendus »
Football365, le 26/11/2002 à 21h22
L’attaquant niçois Serge Ayeli s’exprime sur la bonne situation de son club malgré le match nul à domicile face au dernier, Rennes. Il nous parle aussi de ses impressions sur ses adversaires et du jeu développé par les Aiglons.
- Serge Ayeli, on a senti l’équipe de Nice en peu en deçà ce week-end face à Rennes. Est-ce dû à la fatigue, la peur de mal faire face au dernier ou tout simplement les conditions de jeu qui vous ont déstabilisés ?
On s’attendait à un match très difficile. Les Rennais sont venus pour gagner au moins un peu. Nous, nous voulions emballer le match mais malheureusement, nous n’avons pas eu l’entame de match qu’il fallait. En plus de cela, les conditions de jeu étaient assez difficiles pour établir un bon jeu. Eux, ils étaient regroupés derrière pour essayer de contrer et nous, nous avons essayé de sortir un peu. Il est vrai aussi que l’accumulation des matchs y fait aussi mais ce n’est pas pour autant la cause de ce résultat. Mais ce match nul est bon point de pris tout de même puisque derrière nous, Lyon a perdu et nos poursuivants sont à deux longueurs. Pour revenir à Rennes, je tenais à dire que cette équipe n’est pas à sa place en dernière position. C’est une équipe qui a de la qualité mais qui a pris un mauvais départ. Elle est très difficile à manœuvrer et à jouer.
- Justement, vous me parlez du classement ; le championnat est assez serré, pensez-vous pouvoir tenir la distance ?
Notre objectif premier reste le maintien. Que l’on soit, premier, deuxième, cinquième ou dixième, si le maintien est acquis, nous aurons fait un bonne partie du travail. Nous ne faisons pas trop attention au classement parce que l’on sait que ça va être très difficile. Une saison, c’est très long et nous prenons les matchs un à un et nous essayons de grappiller le maximum de points possibles.
- Avez-vous senti un changement dans le comportement de vos adversaires ? Vous prennent-ils plus au sérieux ?
Oui, il y a eu du changement. Avant, quand nos adversaires venaient à Nice, c’était pour gagner. Maintenant, après quinze journées, ils voient le classement, ils décortiquent notre jeu et nous sommes attendus. Du coup, quand ils viennent, c’est pour barricader derrière. Mais c’est de bonne guerre. Mais désormais, nous nous y attendons donc ça ne nous surprend plus.
Propos recueillis par Vladimir Sarre (Football365)
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