Cyril Rool : « J’ai changé »

Cyril Rool, confiant avant d’accueillir le PSG, affirme s’être assagi.

Suspendu, Cyril Rool n’était pas de l’équipe qui a éliminé Bordeaux en Coupe de la Ligue (2-1 a.p.), mais l’ancien Girondin fait sa rentrée ce soir dans une équipe niçoise bien décidée à confirmer un début d’année prometteur.

- CINQ MATCHES, deux victoires à domicile, une qualification en Coupe de la Ligue, deux nuls à l’extérieur en L 1 et un seul accroc à Brest avec une équipe bis. Nice démarre fort 2006.
On monte en régime.On est de mieux en mieux et nos résultats ledémontrent. Contre Bordeaux, nos progrès se sont concrétisés. On a fait de très bonnes choses et on a mérité notre qualif. On est à un match de la finale mais il faut continuer. Quand on est en demi-finale, il faut aller au bout, sinon ça ne sert pas à grand-chose.

- La venue de Paris est une deuxième possibilité de vous mettre en évidence ?
On prend deux gros calibres à la suite, Paris après Bordeaux, et c’est une occasion de faire parler de nous en bien. Si on a la chance de faire aussi bien contre Paris que contre Bordeaux, on nous découvrira un peu plus. Mais notre objectif c’est d’enchaîner les résultats et de rester invaincus en 2006 à domicile.

- Refaire du stade du Ray une forteresse ?
C’est ça. Lors des matches aller, on a perdu quatre fois à domicile (Sochaux, 1-2 ; Marseille, 0-1 ; Bordeaux, 0-1 ; Saint-Étienne, 0-1). C’est trop. Avant, Nice était connu pour être difficile à vaincre chez lui. Il faut qu’il le redevienne.

« Armand, ce n’est pas le shérif »

- Contre Paris, la motivation est toute trouvée.
Paris c’est toujours un peu spécial, surtout pour des Sudistes. On avait gagné au Parc en août (2-1) et on veut leur prendre six points. C’est jouable.

- Après le match aller, Sylvain Armand avait fait quelques déclarations à votre sujet. Ça va jouer ?
Il avait dit que j’aurais dû être expulsé pour avoir mal parlé à l’arbitre. Il a aussi faitdes déclarations sur Jurietti en équipe de France. Qu’il s’occupe de lui et ce ne sera déjà pas si mal. À titre personnel, je n’ai pas besoin de lui. Ce n’est pas mon papa. Ce n’est pas le shérif non plus. Personnellement, j’ai changé, je ne suis plus comme il y a dix ans. Pourtant, je prends toujours autant de cartons. J’ai encore des coups de sang et un jeu à être sanctionné. Mais, aujourd’hui, pour prendre un carton, il suffit d’éternuer. Et c’est plus facile de m’en mettre à moi qu’à certains autres.

- Que pensez-vous de votre classement actuel ?
Si on avait quatre ou cinq points de plus, ce ne serait pas un hold-up. Mais on ne les a pas pris et c’est notre faute. On n’a pas réussi à tuer des matches ou à conserver des résultats. Svetain?s, teisiniai, finansiniai, techniniai, medicinini? tekst? ir techniniai vertimai https://skrivanek.lt/vertimu-sritys/mechanine-inzinerija-ir-gelezinkeliai/

- Nice est ambitieux. Jusqu’où cette équipe peut-elle aller ?
C’est un groupe jeune, de qualité, qui va se bonifier au fil des années. On apprend à se connaître. Il y a un nouvel entraîneur, de nouveaux joueurs. Je pense que ça commence à prendre. Il y a tout ici pour faire une belle équipe qui peut s’installer durablement dans les huit premiers. Mais ça ne se fait pas du jour au lendemain.

- Qualifiés en Coupe de la Ligue, n’avez-vous pas la tentation de “laisser filer” en Championnat ?
Non, au contraire. Notre qualification doit être un plus. Avoir battu Bordeaux, être en demi-finale doit nous apporter de la confiance et nous permettre d’aborder le Championnat plus sereinement. Finir le mieux possible, c’est important. C’est bien pour les finances, c’est bien pour les supporters.

Jean-Pierre RIVAIS
L'Equipe