Abardonado : « le SDF, c'est inoubliable ! »

Avec Lorient, le défenseur avait perdu la finale de la Coupe de la Ligue en 2002 contre Bordeaux. Vainqueur de la Coupe de France avec Lorient en 2002, Pancho Abardonado compte bien connaître la même sensation avec Nice en Coupe de la Ligue. Le valeureux défenseur de l'OGC Nice se déplace à Monaco en demi-finale de la Coupe de la ligue ce mardi soir. Avec sa bonne humeur habituelle, l'ancien Marseillais explique à Football.fr, son excitation à l'idée d'un nouveau voyage au Stade de France.

- Pancho, belle performance des Niçois contre Lille (victoire 2-0)...
On a vraiment bien maîtrisé cette équipe lilloise. On avait besoin de cette victoire pour préparer au mieux notre déplacement à Monaco ce mardi.

- Décidément, l'OGC Nice ne pense qu'à cette demi-finale !
Comme je l'ai déjà dit, notre objectif premier reste le championnat. Mais ce match, on a envie de le jouer. On a envie de savoir si on peut se qualifier pour la finale. Et pour le club, c'est un grand coup médiatique.

« Se frotter à Di Vaio-Vieri, c'est un beau challenge ».

- Comment sentez-vous le groupe avant cette rencontre décisive à Louis II ?
Nous sommes très excités bien entendu. Mais il faut rester très sérieux et penser que nous sommes seulement à 90 minutes du Stade De France. Personnellement, j'ai eu le bonheur de jouer à Paris (Il a gagné avec Lorient, la finale de la Coupe de France en 2002, juste après avoir perdu la finale de la Coupe de la Ligue contre Bordeaux, ndlr) et ce sont des moments inoubliables.

- Ces deux finales en 2002, c'est forcément le meilleur moment de votre carrière...
Oui, c'était magnifique. Le seul point négatif, c'est que l'on est descendu en Ligue 2 cette saison. Mais cette année, j'espère revenir au stade de France. Avec notre bon début d'année, on peut faire une très grande saison.

- Le président avait déclaré vouloir jouer l'Europe en 2007, lors de l'inauguration du nouveau stade. Prendre un peu d'avance ne vous déplairaît pas ?
Oui, on aimerait bien. Un match de Coupe d'Europe, ce n'est pas donné à tout le monde. Jouer une saison avec une campagne européenne, cela change beaucoup de choses.

« J'ai eu le bonheur de jouer plusieurs fois au stade de France, ce sont des moments inoubliables ».

- A titre personnel, cette année, pensez-vous avoir franchi un cap avec le départ de José Cobos ?
On peut dire ça. Je me sens très bien dans cette défense avec Sammy (Traoré). Depuis le départ de José, j'ai plus de responsabilités. Mais comme à l'habitude, je donne le meilleur de moi-même. Ca passe ou ça casse. Après, l'essentiel, c'est de n'avoir aucun regret.

- Se donner à fond, jusqu'à la dernière seconde du temps additionnel, est-ce la clé du match contre Monaco ?
Exactement. Il ne faudra pas regretter une seule seconde notre match. Donner le meilleur de nous même sur 90 minutes. Car il n'y aura pas de tirs aux buts, on se qualifiera avant !

- Ce derby, c'est également l'occasion de se frotter à une grande équipe comme Monaco. Comment jugez-vous la qualité de l'équipe adverse ?
Ca va être un grand match contre une équipe qui fait partie des plus grandes écuries de France. Avoir Vieri et Di Vaio devant soi, cela va être une tache précieuse. On va se frotter à de très grands attaquants du foot italien, c'est un beau challenge

Jean-Sébastien GROND
Football.fr