Presse :
Nice veut sortir la tête de l'eau
Reuters, le 19/09/2006 à 22h37
Le match de mercredi à Nancy en tête d'affiche des 16e de finale de la Coupe de la Ligue offre à Nice l'occasion de réagir après un début de saison catastrophique.
Nice, qui avait perdu 2-1 face à Nancy en finale de l'épreuve, en avril dernier, est lanterne rouge de la Ligue 1. La défaite ce week-end à Troyes (0-2) a révélé l'ampleur du malaise.
Au-delà du sentiment de revanche, Nice est dans l'obligation de relever la tête afin de s'éviter des jours encore plus difficiles.
Avec un point au compteur sur 18 possibles, cinq défaites et un nul et 12 buts encaissés pour quatre marqués, Nice est clairement dans le rouge après les six premières journées de Ligue 1.
Le club, qui a vu son début de saison perturbé par le conflit concernant la décision de la construction du futur grand stade, est dans l'obligation de résultats pour faire valoir ses prétentions à devenir un club de dimension européenne .
En attendant, l'équipe azuréenne, qui avait brillé en fin de saison dernière en s'ouvrant les portes du Stade de France pour la finale de la Coupe de la Ligue, peine à démarrer.
Difficile pourtant de dire où se situe le malaise.
Observateurs et supporters s'accordent à reconnaître que l'équipe est sans doute aussi bonne sur le papier que celle de la saison dernière, sinon meilleure. Mais la mayonnaise, pour l'instant, ne prend pas.
"On est dans une spirale négative doublée d'un manque de réussite", relève le directeur sportif, Roger Ricort.
"RESTER CALME"
Sans doute pour secouer ses troupes, Maurice Cohen, le président, avait la semaine dernière laissé pointer son mécontentement.
"On baisse les bras", avait-il dit. "Il faut que les joueurs se bougent plus." "Il faut rester calme, ajoutait-il cependant, il n'y a pas de crise à court terme".
Le président avait en outre soutenu son entraîneur, Frédéric Antonetti, et assumé la politique de recrutement du club.
Antonetti reste, lui, confiant dans sa méthode et ses hommes : "Je reste persuadé que nous allons nous en sortir", dit-il.
"En championnat, nous allons finir en milieu de tableau. J'ai foi en mes joueurs qui forment un bloc compact, concerné et certainement pas au bord de l'explosion."
Lundi, au retour de Troyes, une réunion avec ses joueurs a eu lieu. Elle a permis a tout le monde de pouvoir donner son sentiment et s'exprimer librement.
L'entraîneur compte d'ailleurs beaucoup sur l'impact psychologique que peuvent avoir pour le futur les retrouvailles avec Nancy. "Ce match peut servir de déclic et délivrer une bouffée d'oxygène", dit-il.
Les joueurs n'ignorent pas non plus que c'est l'occasion rêvée pour réagir.
"Ce sera un contexte différent de la finale de l'an dernier mais ce rendez-vous peut nous permettre de retrouver la confiance car nous aurons désormais à jouer des matches de coupe tous les samedis pour sortir de la zone rouge", déclare ainsi le milieu de terrain Cyril Rool.
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