Il n'y a pas eu de revanche. Battu en avril dernier par Nancy en finale de la Coupe de la Ligue (2-1), Nice s'est de nouveau incliné, mercredi, sur le terrain de l'équipe lorraine en seizièmes de finale (1-0). Ce résultat confirme la bonne forme de l'ASNL, troisième actuellement en L1, et les difficultés rencontrées par l'OGCN, dernier du Championnat. L'équipe azuréenne est la deuxième de l'élite a être éliminée après la défaite de Nantes mardi à domicile face à Toulouse (2-0).
Sans dominer outrageusement la rencontre, Nancy a donné une leçon de réalisme à Nice. «Après deux matches nuls et une défaite nous avons retrouvé un peu la dynamique, et surtout nous n'avons pas pris de but», apprécie Paul Fischer, qui remplaçait Pablo Correa, retenu pour passer ses diplomes d'entraîneur. La première occasion franche était pourtant à mettre sur le compte de l'OGCN avec une une passe brossée de Moussilou pour Bellion, qui ouvrait trop son pied (7e). Nancy prenait ensuite du rythme, notamment par le jeune et prometteur Issiar Dia (19 ans), auteur d'un raid solitaire et d'un tir stoppé du tibia par Grégorini, pris à contre-pied. Curbelo ouvrait finalement la marque d'une "pichenette" suite à une déviation de la tête de Kim sur un centre venu de la droite (25e).
Avec un élan désorganisé, Nice restait sans véritable solution pour revenir et Frédéric Antonetti, l'entraîneur azuréen, tentait le tout pour le tout à l'heure de jeu avec les entrées en jeu de Vahiruha et Koné. Le premier s'avérait être le meilleur joueur en fin de match avec deux belles passes pour Moussilou (62e, 80e) et un coup franc au ras du poteau (86e). Mais Nancy restait serein, préservant son avance jusqu'au bout. «Quand on réagit comme on l'a fait dans la dernière demi-heure il y a beaucoup d'espoir quand même, a réagi Antonetti. Mais nous n'avons pas mis le but qui aurait pu nous faire revenir dans le match. C'est comme ça : quand vous avez la tête sous l'eau parfois la réussite vous fuit, il faut réagir, se remettre en question, analyser ce qui va, ce qui ne va pas.»
X.C.
L'Equipe