Nantes - Nice : les réactions

Frédéric Antonetti : « On perd un point, on aurait pu avoir plus de réussite. En première mi-temps, on a montré de belles choses avec trois situations qu'on n'exploite pas. En deuxième période, on a un peu reculé, mais il y avait de beaux contres à jouer. Le sort ne nous sourit pas. Sur l'état d'esprit, je n'ai rien à reprocher aux joueurs. Il faut persévérer et se sortir des difficultés. J'ai bon espoir que ça se retourne. Ce soir, c'est comme ça, tant mieux pour eux, tant pis pour nous. Il n'y a pas lieu d'être en colère. Quand on joue le maintien, c'est un coup Jean qui rit, un coup Jean qui pleure. Ce soir, c'est nous qui pleurons, peut-être que la semaine prochaine, on rigolera. »

Olivier Echouafni : « C'est douloureux, mais il faut passer par dessus. On sait bien que tous les matches vont être compliqués. En première période, on a eu une bonne maîtrise, mais quand on joue comme ça, on se demande ce qu'on fait à la 19eme place. »

Georges Eo (entraîneur de Nantes) : « Perdre dans ces circonstances, ça fait mal. Je n'ai pas à me réjouir du malheur des autres. Mais je suis très heureux pour mes gars qui y ont cru jusqu'au bout, même si la délivrance est venue tard. Le groupe a bien progressé, gagné en maîtrise et les gars ne se sont pas énervés. C'est bien pour notre recrue Luigi Pieroni, c'est bien pour sa confiance à lui. Nous, on respire un peu mieux. Il nous reste pas mal de choses à faire pour sortir de cette zone, mais on va dégrafer un bouton, j'espère qu'on pourra ouvrir la chemise. Notre première mi-temps a été timorée et timide, on a laissé Nice imposer son jeu. Il a fallu remotiver les joueurs. Peu à peu, les gars se sont remis dedans et le collectif a bien fonctionné. On est dans le vrai, il faut continuer comme ça. Ca fait cinq matchs qu'on ne prend pas de but, c'est une grosse sécurité pour les joueurs. »

Fabien Barthez (gardien de Nantes) : « Le rôle du gardien ne se limite pas à un plongeon. Le temps additionnel fait partie du jeu. Ce soir, ça s'est encore bien passé. Dans une saison, il y a des hauts et des bas. Le principal, c'est de continuer à pousser. Ce regain de confiance peut être dangereux et le boomerang peut revenir vite. Il n'y a que le groupe qui apportera au groupe. »

Luigi Pieroni (attaquant de Nantes) : « Je dédie ce but à ma femme et à mon fils qui m'attendent à Auxerre. C'est une entrée en matière rêvée, et on ne pouvait pas imaginer mieux. Physiquement, je me suis senti un peu court. »

Franck Signorino (défenseur de Nantes) : « Cela fait deux matches où on ne lâche pas et où on continue de tenter. Ca nous a souri. On est sur la bonne dynamique, mais il ne faut pas s'arrêter là. A la fin, on s'est fait peur avec le poteau de Moussilou. La solidité va nous aider à prendre confiance et à nous libérer. On a eu du mal pendant une heure. On était crispé: cela nous a pétrifiés et handicapés dans le jeu. Dans le dernier quart d'heure, on a su provoquer la réussite. Quand on ne prend pas de but, c'est plus facile de gagner des matchs. »