Avec les vœux du capitaine

José Cobos évoque les enjeux de l'OGCN, 2e du championnat, pour cette nouvelle année

Rien de grave concernant sa blessure aux côtes, reçue face au Genoa : c'est un José Cobos en pleine forme qui s'apprête à poursuivre, en cette année nouvelle, sa route de capitaine exemplaire de l'OGC Nice.

18 journées à disputer, comme 18 derniers chapitres de l'incroyable roman rouge et noir. Sans oublier la Coupe de France, qui débutera samedi au Ray face à Metz. Passionnantes perspectives ! Et une question, indubitable, tournée à toutes les sauces : le phénomène niçois va-t-il se tasser, ou devenir carrément best-seller en 2003 ?

A défaut de pouvoir lire dans la boule de cristal, José Cobos avance déjà un indice. « J'ai bien aimé notre prestation contre Gênes. Pour une reprise, ce n'était pas un grand match, mais on n'a rien lâché, on a répondu dans tous les duels, et on a gagné ».

De bon augure, certes, car le compétiteur n'est pas dupe. « La deuxième partie de saison sera beaucoup plus difficile, car l'effet de surprise ne joue plus. On sera attendus au tournant », note le libéro niçois.

« ll faut l'avoir en tête, mais ne pas avoir peur. Au contraire, dans cette équipe, tout le monde savoure sa chance. Sans être euphorique, on a un vestiaire où le bonheur est bien palpable ».

« On a un groupe fort en qualité, mais pas en quantité, juge José Cobos. De mon point de vue de joueur, il est plus facile de gérer ainsi une saison. Car chacun se sent concerné. Le jour où un joueur est absent, son remplaçant sait précisément ce qu'il devra effectuer pour être au même niveau. Chez nous, ça fonctionne ».

Avec le mercato, officiellement ouvert aujourd'hui, la possible arrivée d'une recrue, voire plus, l'équilibre (par définition, fragile) des Niçois peut-il s'en trouver affecté ?

« Non, répond Cobos. Si ça doit arriver, on a confiance dans les dirigeants pour choisir un joueur qui soit un vrai renfort, avec la mentalité adéquate. Dans ce cas, c'est un bonus ».

Autre épingle souvent imaginée dans le pied des Aiglons : que le physique, très sollicité, finisse par se dégonfler.

« En principe, pour craquer physiquement, il faut d'abord que le mental ne suive plus, avance le capitaine. Dans notre cas, je serais étonné de nous voir flancher dans les têtes. Il faut insister aussi sur la qualité du travail effectué cette saison à l'entrainement, ainsi que l'apport du staff médical. Rien n'est laissé au hasard, ça se ressent à tous les échelons ».

« Entre le maintien et l'Europe, l'écart est souvent minime »
Depuis le début de saison, le Gym n'a jamais perdu de vue son ascension : les 42 points (synonymes de maintien) ont toujours représenté le pic à atteindre au plus vite.

Avec 34 unités au compteur, l'OGCN peut espérer boucler son objectif d'ici peu. Nice devra alors assumer un nouveau statut et avoir les épaules suffisamment larges pour cela.

Faut-il pour autant en faire une montagne ? José Cobos estime qu'un changement d'horizon ne ferait pas de mal à son groupe. « Si le maintien est assuré, ça ne changera rien à la motivation, au contraire. Avec l'expérience, on sait qu'entre une équipe qui se maintient de justesse et une autre qui se qualifie pour l'intertoto, voire l'UEFA, l'écart de points est souvent minime.

Dans ce cas, pourquoi lâcher des points en route ? Quelles que soient les péripéties à venir, cette équipe cherchera à aller au bout de ses possibilités, j'en suis convaincu ».

Hier soir, José Cobos avait prévu de passer un réveillon tranquille, en famille. Dans trois jours, déjà, est fixé le prochain rendez-vous avec le public du Ray.


Et puisque c'est l'heure des vœux : « Je souhaite que les supporters se sentent toujours aussi concernés. Depuis ce jour de juillet où l'OGCN a su qu'il était sauvé, nous vivons des moments uniques, car c'est le début de la reconstruction d 'un club. Plus tard, les gens pourront dire, j'y étais. Pour avoir pas mal voyagé, je peux dire qu'une équipe avec un état d'esprit pareil, c'est une rareté. Les supporters, comme les joueurs et les dirigeants, font partie de cette aventure. Si nous en sommes là aujourd'hui, ils y sont pour une large part et je les en remercie ».

Le match Nice-Metz comptant pour les 32es de finale de la Coupe de France aura lieu ce samedi 4 janvier à 20 heures au stade du Ray. Les billets sont mis en vente selon les modalités suivantes :

- Au guichet (tribune d'honneur) de 10 h à 18 heures : location les jeudi 2, vendredi 3 et samedi 4 janvier.

- Dans les magasins City Sport : jusqu'au samedi 4 janvier (12 heures).

- Par téléphone au 08 92 78 57 57 (0,34 e/mn).

Tarifs : honneur 25 e ; première 20 e ; latérale 18 e ; seconde haute 10 e ; populaire 7 e ; seconde basse 7 e.

François PATURLE.
Mercredi 01 Janvier 2003
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