Gilbert Stellardo devient majoritaire et confirme les cadres

L'un des trois principaux actionnaires de l’OGCN (L1), Gilbert Stellardo, 67 ans, a annoncé lundi avoir conclu un pacte d'actionnaires avec Marcel Governatori au terme duquel il représentera la majorité des parts au sein du club pour les trois prochaines années.

"C’est un nouveau pacte d’actionnaires pour une durée de trois ans correspondant à la livraison du futur grand stade. Je représenterai les intérêts de Marcel Governatori qui reste au club. Il était nécessaire de clarifier la situation au niveau de la direction", a précisé l’ancien patron de la Chambre de commerce et d’industrie des Alpes-Maritimes et ancien premier adjoint en charge des finances jusqu’en 2002 de Nice.

Il a confirmé Maurice Cohen dans sa fonction de président salarié du club et réaffirmé son intention de conserver Frédéric Antonetti (sous contrat jusqu’en 2010) comme entraîneur, avec des prérogatives techniques étendues à tout le club. Il n’exclut pas l’adjonction d’un conseil de surveillance à l’actuel conseil d’administration pour améliorer le fonctionnement.

Gilbert Stellardo, longtemps présenté à tort comme actionnaire majoritaire du club, représentera désormais près de 62% des parts dans le capital de la Société anonyme sportive professionnelle (SASP), qui était réparti principalement entre lui, Governatori et Franck Guidicelli depuis l’été 2002, date de la constitution de ce tour de table complété par vingt-deux petits porteurs.

Au cours de l’automne, des rumeurs avaient couru sur des tiraillements entre actionnaires. Fin janvier, Marcel Governatori avait réclamé "une autre gestion" et le départ du président Maurice Cohen.

Tout était rentré dans l’ordre quelques jours plus tard avec un seul changement, la promotion de Giudicelli (28% des parts) à la co-présidence en charge du sportif. Ce dernier maintient cependant sa volonté de devenir actionnaire majoritaire et affirme avoir commandé un audit à un cabinet montpelliérain (Finindev) pour affiner sa proposition d'achat.

"Il est libre de faire une offre d’achat. Mais nous ne sommes pas vendeurs", a assuré Gilbert Stellardo.