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PITAU : « Oublions le match aller »
Nice-Matin, le 11/01/2003 à 15h25
Il est une pièce essentielle du puzzle niçois. Celui qui facilite le jeu. Qui le construit, l'éclaircit.
La France du foot a découvert Romain Pitau. Mais pour les observateurs du stade du Ray, son épanouissement n'est pas une surprise.
Récupérateur relanceur, il est aussi un semeur de bonheurs.
Avant le rendez-vous Lillois, nous avons rencontré un Nordiste qui a le coeur du sud.
- Qu'attendez vous de 2003 ?
Tout d'abord une réaction collective suite à l'élimination vécue en Coupe de France. Après, à nous de continuer ce que nous avons entrepris en 2002. Pour cela, il faudra préserver l'état d'esprit qui nous a fait avancer. Notre force, c'est la solidarité. L'envie de se battre ensemble. Parce que tout le monde a bien conscience que cette seconde partie de championnat sera plus délicate que la première. Nous sommes plus attendus. Nos adversaires connaissent maintenant notre jeu, nos qualités, nos vertus. Bref, nous voilà donc face à un joli challenge. Pas facile, mais exaltant.
- Sur un seul tableau...
Hélas. Bien sûr, on peut voir ces éliminations en Coupe de France et de la Ligue du bon côté. Un mal pour un bien en quelque sorte. Parce que l'on soufflera pendant que d'autres joueront. Mais moi, je préfère les matchs à l'entraînement. Alors, je suis déçu. On apprend toujours plus en restant dans la compétition.
- Parlez-nous de ce Nice-Lille...
Ça va être un gros match. Apre, serré, engagé. Pas le même qu'à l'aller où les Lillois sortaient d'une rencontre en Intertoto. Ils étaient fatigués, pas encore très solides. Non, il faut vite effacer le 3-0 de Grimonprez-Jooris. Loublier. Lille a changé. Ce groupe dispose d'un gros potentiel physique. Comme toujours, l'équipe qui gagnera les duels sortira avec les trois points. Il faudra être prêt pour le combat.
- Votre cote ne cesse de monter. Comment le ressentez-vous ?
Je découvre la L1. Et je me régale. A l'issue de chaque match, j'ai la sensation d'avoir appris quelque chose. De progresser. Tacti-quement, techniquement. C'est un vrai bonheur de vivre de tels moments.
Ph. C.
Samedi 11 janvier 2003
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