Impérial depuis le début de la saison à domicile, Nice s’est de nouveau imposé au Ray contre Metz (3-1). Un résultat que les coéquipiers de Cédric Kanté devront confirmer à l’extérieur.
- Cédric, avec cette nouvelle victoire contre Metz vous confirmez qu’à domicile vous êtes costauds...
En effet, on sait qu’à domicile, on a la maîtrise du ballon. Ce qui nous manquait, c’était la réussite. Ce soir (Ndlr :samedi soir), cela nous a souri puisqu’on mène 1-0 contre le court du jeu. C’est-ce qui fait la différence, surtout contre une équipe mal classée.
- Metz rentre mieux que vous dans la partie pourtant...
On sait que contre ce genre d’équipe, il ne faut pas les mettre en confiance. Comme on a pu le faire pendant les dix premières minutes. La réussite aidant, il faut que la différence au classement se retrouve sur le terrain.
- Et puis, vous marquez aussi votre but après une semaine difficile…
J’ai eu un retour d’Afrique un peu difficile : la fatigue et la qualification à l’arraché. Cela fait tout de même un an et demi que nous sommes dans ces éliminatoires de la CAN. Même si nous avons obtenu cette qualification, cela demande des efforts. Et il n’est pas facile de revenir dans le championnat, surtout avec ce match piège qui s’est profilé. C’est pour cela que je suis content que nous ayons fait le boulot ce soir.
- Cette année, Nice marque plus de buts sur coup franc…
C’est vrai, cette année, nous sommes plus équilibrés. Au niveau des gauchers, il y a David (Hellebuyck) qui complète le milieu de terrain et il nous apporte ça sur coups de pied arrêtés. Nous avons toujours eu des joueurs de tête Hognon, Echouafni ou moi, malheureusement, cela ne se concrétisait pas tout le temps par des buts. Mais le plus important, c’est que nous avons été sérieux ce soir.
- Comment faire pour que vous jouiez de la même façon à l‘extérieur ?
Je pense qu’à l’extérieur, c’est plus une question de mental, de volonté, que de niveau de jeu. Pour gagner des matchs quand on est dominé, il faut être réaliste, mentalement prêt au combat. Au Mans, on était vraiment pas dans cette état d’esprit.
Vincent Bellanger
Sport24