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MIONNET : « Un grand virage »
L'équipe, le 16/01/2003 à 15h01
CÉDRIC MIONNET, laissé libre par Sedan, signera pour trois ans et demi en faveur de Nice, demain matin.
- Ce transfert vous comble- t-il ?
Oui, car ça m'aurait fait trop mal au coeur de quitter Sedan comme un voleur. Tandis que là , je pars sans querelles pour rejoindre un club où je vais être accueilli les bras ouverts et où l'on me fera confiance tant sur qu'en dehors du terrain. C'est parfait.
- Ne regrettez-vous tout de même pas d'abandonner un navire ardennais en pleines turbulences ?
Je quitte Sedan alors que son maintien n'est pas assuré. Je le laisse dans le doute. Je n'avais pas envie de partir comme cela. Je ne suis pas un mercenaire, mais dans la mesure où je ne jouais plus beaucoup dans les Ardennes, je n'avais pas le choix. Du coup, je suis animé par un sentiment bizarre. Je pars sans savoir si je dis au revoir ou adieu aux Ardennes.
- En rejoignant l'OGCN, avez-vous le sentiment de passer d'un extrême à l'autre ?
Tout à fait. Surtout que j'étais inconsciemment en train de m'endormir à Sedan. Je vais désormais devoir me bouger. Jusqu'ici, je n'avais négocié que des petits tournants dans ma carrière. Je me trouvais à un carrefour et j'ai pris un grand virage. Je pars en reconquête.
- Que savez-vous de votre nouveau club ?
J'ai suivi le parcours des Aiglons comme tout le monde. Je connais Pitau, avec qui je me trouvais à Lens et un peu Valencony, contre lequel j'ai joué. Nice possède un groupe sain dans lequel je vais m'adapter très facilement et prendre beaucoup de plaisir. C'est le mot clé dans l'approche que j'ai de mon métier.
- Quand pensez-vous pouvoir débuter avec vos nouveaux coéquipiers ?
Même si Nice me laisse faire mon deuil de Sedan, je prends l'avion dès demain (aujourd'hui). Je m'entraînerai dès vendredi après-midi (demain) pour être opérationnel le plus vite possible afin d'ouvrir un nouveau livre que j'espère aussi beau que celui que j'ai écrit dans les Ardennes.
© l'equipe
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