Toulouse y était presque

A deux minutes près, les Toulousains empochaient leur première victoire de l’année. Ederson en a décidé autrement, offrant à Nice son treizième match d’affilée sans défaite.

Dans les coulisses du Stadium
- Elmander souvent esseulé sur le front de l'attaque toulousaine était associé à Gignac. Un duo reconstitué pour la cinquième fois seulement cette saison.

- Loin d’être les meilleurs amis du monde, Elie Baup et Fréderic Antonetti ne se sont pas salués avant le match. Une habitude depuis trois saisons déjà. A moins que ce ne soit le plâtre à la main d’Elie Baup qui ait empêché cette poignée de main…

- Premier but de la saison pour le capitaine Dominique Arribagé. Le vingtième de sa carrière en 376 matchs.

- Blessé à un mollet, Olivier Echouafni a du laisser sa place à la mi-temps au jeune Anthony Modeste. Cyril Rool a alors récupéré le brassard de capitaine.

Les faits du match
11eme minute
Petite balle par-dessus la défense de Jeunechamp, Bamogo enchaine poitrine-frappe. C'est trop écrasé pour tromper Douchez bien placé.

34eme minute (1-0)
Sur un corner bien tendu de Paulo Cesar, Arribagé surgit au milieu de tout le monde et d'un geste de kung fu, met la balle au fond.

38eme minute
Sur un corner d'Ederson, Laslandes vient couper la trajectoire du ballon au premier poteau. Frappant du haut du crane, la balle s'élève et vient taper le haut de la transversale.

60eme minute
Jeunechamp gagne son duel avec Ilunga et centre en retrait pour Modeste qui reprend de volée, ça passe de peu à coté.

71eme minute
Centre de Paulo Cesar pour la tête d'Elmander qui coupe bien la trajectoire. Lloris éloigne le danger d’un bel arrêt réflexe sur sa ligne.

89eme minute (1-1)
Sur un corner enroulé d'Hellebuyck, Ederson est seul dans les six mètres. Il catapulte la balle dans les filets d'une belle tête décroisée.

91eme minute
Contre rapidement mené par Modeste qui décale Ederson sur la gauche, le Brésilien frappe mais rate le cadre de peu.

Jeu, joueurs et arbitre
Le jeu
Dans un match très serré avec une bataille ardue au milieu de terrain, ce sont les Toulousains qui grâce à un jeu sur les cotés efficace prennent l’ascendant. Les Niçois semblent alors souffrir physiquement et ne parviennent pas à mettre en place leur jeu. Toulouse en profite pour ouvrir le score sur un coup de pied arrêté. Reprenant confiance, les joueurs de Baup se montrent alors plus percutants mais sans jamais (ou presque) venir ennuyer Lloris. Après une bonne soufflante d’Antonetti à la pause, les Niçois reviennent des vestiaires en ayant retrouvé leur football. Toulouse, trop timide, ne parvient pas à faire le break et après une nette domination en fin de match, Nice revient au score logiquement grâce à Ederson. Baup et compagnie peuvent regretter cette égalisation du Brésilien qui les laisse plantés au fond du classement. Au contraire, Nice affirme un peu plus ses ambitions de haut de tableau.

Les Toulousains
DOUCHEZ a su rassurer sa défense sur plusieurs balles aériennes. Les latéraux ILUNGA et EBONDO ont longtemps amené le surnombre avant de se contenter de défendre. ARRIBAGE, lui, a souffert en défense mais a su se trouver à point nommé pour ouvrir le score. SISSOKO a démontré qu’il sait se servir de sa puissance pour gagner les duels alors que PAULO CESAR s’est distingué par la qualité de ses coups de pieds arrêtés. Devant, ARRACHE a beaucoup tenté mais beaucoup raté. ELMANDER, lui, a eu du mal à se dépêtrer du marquage pour aller dans la zone de vérité. A noter la bonne volonté de GIGNAC qui a constamment bougé sur le front de l’attaque pour offrir des solutions à ses coéquipiers.

Les Niçois
LLORIS a fait ce qu’il fallait pour que Toulouse ne fasse pas le break grâce à ses grosses qualités sur sa ligne. ROOL n’a jamais renoncé comme d’habitude mettant tout son cœur dans la bataille. Cœur qui est toujours aussi gros chez BALMONT qui ne cesse de faire le tour du terrain sans pour autant oublier de relancer très proprement. HELLEBUYCK a été plus discret tout comme ECHOUAFNI qui a du sortir à la pause. Son remplaçant, le jeune MODESTE, a montré de belle choses tant dans l’envie que dans la réalisation. BAMOGO s’est mis au service du collectif. Enfin, EDERSON a une nouvelle fois été décisif. Véritable chef d’orchestre de cette équipe niçoise, il sait tout faire, dribbler, passer et …marquer.

L’arbitre du match : M.Fautrel
Match sérieux de M.Fautrel qui a sorti des cartons justifiés. Alors que la tension montait en seconde période, il a su calmer les esprits avec diplomatie. Il faut dire qu’il s’est appliqué à ne jamais être loin des actions, ce qui facilité les décisions.

Franck GUIDICELLI
Football365