Saint-Etienne a concédé le match nul (0-0) face à Nice à Geoffroy-Guichard dimanche. Les Verts restent 10es de L1, à trois longueurs des Aiglons, toujours 6es.
Compte Rendu du match :
Match des paradoxes à Geoffroy Guichard en cette fin d’après-midi entre une équipe de l’AS Saint-Etienne en pleine renaissance après deux succès consécutifs et une équipe qui doute, l’OGC Nice à la recherche d’une victoire depuis six rencontres. La 27e journée de Ligue 1 était donc l’occasion pour les deux formations d’affirmer certaines ambitions en cas d’obtention des 3 points.
Lloris, pompier de service
Dès l’entame du match, Hellebuyck déclenchait les hostilités avec une énorme frappe de près de 40 mètres qui venait heurter la barre transversale de Viviani avant de rebondir sur la ligne de but stéphanoise (2e). Dans la minute qui suivait, Feindouno emmenait le contre des Verts, il trouvait Gomis en profondeur mais le buteur stéphanois n’accrochait pas le cadre avec son tir du droit (3e). Le match était lancé sur les meilleurs auspices et les Stéphanois avaient à cœur de se mettre à l’abri le plus rapidement possible. Landrin testait les réflexes de Lloris sur une frappe contrée (8e) avant que Dernis, décidemment très en forme en ce moment, n’adresse une frappe lointaine du gauche filant vers la lucarne que le portier des Aiglons repoussait des deux poings (11e). Matuidi y allait également de sa tentative mais Lloris réalisait toujours un sans faute (12e). Les Verts étouffaient leurs adversaires et obtenaient un nombre appréciable de coups de pieds arrêtés. Sur l’un d’eux, Feindouno obligeait Lloris à réaliser une parade en deux temps pour garder son but inviolé (15e). Payet mettait un terme au gros quart d’heure de domination stéphanoise en s’échappant sur la droite avant de frapper dans un angle fermé sans pour autant faire mouche (17e). Le reste de la période s’équilibrait et souffrait de beaucoup de fautes. Les joueurs de Roussey avaient réalisé un très bon premier acte mais il manquait toujours l’essentiel, un but. Lloris n’était bien évidemment pas inconnu à cela.
Les Stéphanois sans solution
La deuxième période n’était pas aussi enlevée malheureusement. Malgré tout, Ederson se montrait un peu en frappant du gauche après quelques passements de jambes mais Viviani ne se faisait pas surprendre (49e). Les Stéphanois ne trouvaient toujours pas la solution au problème niçois malgré quelques tentatives timides comme une tête de Gomis sur corner (52e), un coup franc de Dernis (51e) ou une frappe puissante du même Dernis venant de la gauche (70e). Un dernier coup d’accélérateur pour les Verts en fin de match avec une tête d’Ilan au-dessus suivi quelques secondes plus tard, d’une volée cadrée de Faye (90e). Le grand vainqueur de cette rencontre aura été sans conteste Hugo Lloris qui permet à son équipe de prendre un point à l’extérieur alors que Saint-Etienne n’enchaîne pas la passe de trois et reste dans le ventre mou du classement.
Le jeu et les joueurs :
Du grand Feindouno en cette fin d’après-midi, le Guinéen a régalé le public de gestes techniques de classe. Gomis a encore été un poison pour la défense centrale adverse, pesant constamment tout en étant un point d’appui très efficace pour ses coéquipiers. Dernis a confirmé sa forme du moment en occupant à la perfection son couloir gauche et en portant le danger dans le camp niçois. A noter également le bon match de Matuidi à la récupération.
Du côté des Aiglons, l’homme de la rencontre est indéniablement Lloris qui n’aura jamais été pris au dépourvu sur aucune tentative adverse. Toujours présent, le jeune portier est un gage de sécurité pour sa défense. La charnière Apam-Cid aura tenu la route malgré les offensives stéphanoise. Ederson a malheureusement brillé par sa discrétion, sans doute un jour sans pour le meneur brésilien. Koné n’a pas eu, non plus, le rendement habituel malgré une fin de match plus incisive.
Stéphane Soulé
Sport24