Voir l'OM défendre comme des chiffonniers un but de Van Buyten acquis dans les arrêts de jeu de la première mi-temps, voilà le bon bilan des troupes de Gernot Rohr hier soir au Vélodrome avant que Sytchev ne vienne poser la cerise sur le gâteau à quelques minutes de la fin. " />
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Presse :

L'OM a rendu la monnaie !

Nice-Matin, le 29/01/2003 à 11h03

Voir l'OM défendre comme des chiffonniers un but de Van Buyten acquis dans les arrêts de jeu de la première mi-temps, voilà le bon bilan des troupes de Gernot Rohr hier soir au Vélodrome avant que Sytchev ne vienne poser la cerise sur le gâteau à quelques minutes de la fin.

MARSEILLE - NICE : 2-0
A Marseille (stade Vélodrome), OM bat Nice 2 à 0 (mi-temps 1-0)
55 000 spectateurs. Temps frais. Arbitre : M. Garibian.
Buts pour Marseille : Van Buyten (45'+1'), Sytchev (87')
Avertissements à Marseille : Célestini (14')
à Nice : Bigné (65')
Expulsions à Marseille : Bakayoko (90'+2')

OM : Runje, Van Buyten (Meité 74'), Lebœuf (cap.), Ecker, Hemdani, Célestini, Johansen, Olembé, Fernandao (Bakayoko 62'), Chapuis, Sakho (Sytchev 80'). Entraineur : Alain Perrin.

Nice : Grégorini, Varrault, Cobos (cap.), Abardonado, Scotto, Bigné (Traoré 87'), Roy, Pitau (Olufadé 71'), Everson, Mionnet (Cherrad 74'), Diawara. Entraineur : Gernot Rohr.



Mathématiquement cela fait malheureusement zéro point. Mais moralement cela confirme que cette équipe a du cœur et qu'elle n'était pas au sommet de la pyramide par hasard.

Elle a joué crânement sa chance contre un OM qui tenait à cette revanche comme à la prunelle de ses yeux et qui voulait effacer un cauchemar de quelques mois. Elle a jeté toutes ses forces dans un combat athlétique de titan sans trouver la récompense de ses gigantesques efforts. Mais si le terrain a été relativement équilibré, les tribunes ont encore fait chavirer le score. Quand ils sont 55 000 à pousser derrière leurs favoris, il y a forcément de la motivation dans l'air. Et de la fatique qui s'efface.


Nice tient presque une mi-temps

Si Jusqu'à la dernière minute Gernot Rohr a hésité à titulariser Romain Pitau (petit souci derrière la cuisse), Alain Perrin avait parfaitement caché son jeu en laissant Bakayoko, Meité et Sytchev sur le banc à ses côtés. L'OM proposant un 3-2-2-3 inédit pour déranger la tranquillité légendaire du puzzle cher aux Niçois.

Mais à ce niveau existe-t-il encore des suprises ? Cet OM - Nice s'est donc joué à l'envie, à la volonté, à la disponibilité dans les duels, à la façon de se replacer intelligemment, à la faculté de ne rien lâcher... et à un pacte signé avec un vent nommé mistral !

La moitié de l'effectif niçois découvrait la cocotte minute de Michelet. Son ambiance et la châleur de son accueil. Les premières minutes ont donc été une prise de repères et de température. A l'image d'Everson qui attendait ça depuis sa plus tendre enfance : réussir en Europe, vibrer, montrer son savoir-faire. Sans complexe, le club qui a été le plus souvent leader de la L1 a pris les choses du bon côté. Kaba Diawara et Cédric Mionnet ont empoisonné l'existence de Lebœuf et des siens. Alimentés par des réupérateurs hors pair de la trempe de Roy, Pitau, Bigné et Everson, s'appuyant sur une ligne compacte autour de Cobos, ils ont guetté leur proie et jouer leurs coups à fond.

Seul un tir violent de Van Buyten (18') ou une merveille de centre en retrait de Chapuis (20') sont venus perturber le quotidien d'un Gym bien à son affaire en ce début de partie.

« Il faudra laisser gronder l'orage mais ne pas reculer devant leurs courses », avait prédit Rohr. Le chrono tournait et l'OM s'impatientait devant le bloc le plus hermétique du championnat.

Abardonado et Cobos sortaient le panneau « Verdun » et rameutaient des troupes tout de même bien ballotées par un OM affamé. Mais le coffre fort rouge et noir tenait bon dans le mistral fou. Vent de face, la défense de Grégorini ne cédait toutefois pas un pouce de terrain, pliait sous le pressing et les rafales mais refusait d'abdiquer. Et comme l'OM manquait d'imagination et surtout d'un vrai passeur (éternel problème), la crispation gagnait les rangs... et les tribunes.


OM : un pacte avec le vent !

Et alors que M. Garibian offrait deux minutes de temps additionnel aux partenaires de Frank Lebœuf, Nice concédait un coup franc et faisait du vent un allié de circonstances. Van Buyten le tirait violemment mais Cobos détournait le tir du Belge en corner. Célestini le travaillait et se servait d'Eole pour tromper Grégorini d'une frappe tire-bouchonnée au premier poteau. Le gardien niçois tentait une parade des deux poings mais Van Buyten avait suivi et marquait son quatrième but de la saison en championnat qui en faisait le deuxième gâchette des Olympiens derrière Bakayoko. L'OM revenait de loin. Nice ne méritait pas ça !

Le combat avait changé d'âme. Les joueurs de Perrin devaient gérer leur avantage et ceux de Rohr forcer leur nature et aller de l'avant.

Tactiquement les deux coaches avaient modifié leurs dispositifs. A Nice, les latéraux avaient changé de côté et Olufadé avait remplacé Romain Pitau dans un registre forcément plus offensif (3 attaquants) avec aussi l'apport de Cherrad à la place de Mionnet. Les intentions étaient claires comme de l'eau de roche : c'était quitte ou double !

A Marseille, Hemdani avait récupéré son rôle dans l'axe du milieu du terrain. Puis Bakayoko avait relayé un Fernandao en panne de création et aux poumons rétrécis.

Les initiatives de Johansen (dribbles et prises de risque dans les tirs) empestaient l'arrière défense niçoise. Mais la meilleure occasion de la deuxième mi-temps venait d'un coup franc brésilien d'Everson que Cherrad redressait au deuxième poteau pour une volée d'école de Kaba Diawara que Meité contrait par miracle (77').

C'était le dernier tournant d'un match âpre et devenu complètement fou.

Car après, comme souvent en pareil cas, le booemrang allait revenir et éclater dans les mains niçoises. Le Russe Sytchev à l'arrivée d'un centre d'Olembé, mettait du baume au cœur à des tribunes sous le charme.

Bakayoko quittait ses partenaires avant la fin pour une charge sur Cobos. Vilaine dernière image pour un match qui ne méritait pas cette fin en queue de boudin.


Yves MERENS
Mercredi 29 Janvier 2003
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Nice - Lille : 2-2

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Pts J V N D Diff
 4.    Lille 19 11 5 4 2 +7
 5.    Lyon 18 11 5 3 3 +3
 6.    Nice 17 11 4 5 2 +10
 7.    Reims 17 11 5 2 4 +4
 8.    Lens 17 11 4 5 2 +3



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   11e  dim. 10/11 (15h) Nice - Lille : 2 - 2
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  jeu. 28/11 (21h) Nice - Rangers
   13e  dim. 01/12 (17h) Lyon - Nice


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