Malgré un but de son capitaine, l’OGC Nice ne parvient plus à gagner. Face à Sochaux, les Aiglons ont une nouvelle fois déçu et ont été contraints au partage des points (1-1). Une série de quatre matchs sans victoire que tente d’analyser Olivier Echouafni…
- Olivier, il s’agit encore d’une déception pour l’OGC Nice…
Quand on ne gagne pas, il y a toujours de la déception, voire une certaine frustration. Mais lorsqu’on regarde le contenu de la rencontre, on se rend compte que Sochaux a fait un bon match et que Nice a été moins bon. On a l’impression d’être dans une mauvaise spirale. Dans ces cas-là , il faut essayer de ne pas perdre et de quand même ramener des points. Ce qui est dommage, c’est d’avoir une nouvelle fois ouvert le score et de s’être fait rejoindre sur la fin. On aurait pu l’emporter sur une occasion à la dernière seconde, mais Teddy Richert a sorti le grand jeu.
- Comment expliquez-vous cette mauvaise spirale que traverse l’OGC Nice en ce moment ?
Je ne sais pas. Certains observateurs diront peut-être qu’on a encore ce match de Lyon dans la tête, mais je pense que tout ça c’est du passé. En début de saison, on avait dit que l’équipe était en chantier et en construction… On est en plein dedans. Avec nos bons résultats en début de saison, on s’attendait peut-être à voir un OGC Nice encore plus conquérant. Mais on doit se trouver. On a des automatismes à créer. Je pense que la trêve va nous faire du bien pour récupérer, mais aussi pour pouvoir travailler. On a besoin de retrouver nos esprits. Ce soir, même dans la difficulté, on a su avoir un bon état d’esprit. Malheureusement, on n’a pas été très bons et on s’en excuse auprès de nos supporters. On aurait préféré leur donner un tout autre spectacle.
- Vous avez déjà vécu des passages comme celui-ci. Comment fait-on pour que le groupe reste solidaire et mobilisé ?
Il faut avant tout bosser, il n’y a pas d’autre solution, ni de remède miracle. On sait qu’il y a un groupe de qualité. Maintenant il faut retrouver un peu de confiance. Depuis Lyon, ça s’est un peu effrité. A nous, les «anciens», de recadrer tout ça.
- Ce soir vous marquez un drôle de but…
(Rire) Oui, un beau but de 35 mètres. C’est la première fois pour moi. Avec un peu de chance, j’aurais même pu faire un doublé puisqu’à la fin, Teddy (Richert) sort un arrêt magnifique. Ca fait longtemps que j’attendais de marquer, il fallait bien que ça arrive un jour (Ndlr : son dernier but en championnat remonte à décembre 2004).
- Plus globalement, on n’a pas senti un OGC Nice conquérant…
En ce moment, on fait avec ce que l’on a. Et c’est vrai que l’on n’a pas trop de fluidité dans notre jeu. C’est pourtant ce qui faisait notre force. A l’intersaison, des joueurs sont partis, d’autres nous ont rejoints. Automatiquement, il faut donc recréer une dynamique. On doit essayer de créer le «liant» entre chaque ligne, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui. Il nous reste maintenant 15 jours pour bien préparer le derby face à Monaco, qui nous tient toujours à cœur.
Fabrice Combes,
Sport24