Retrouvailles au somment pour Bakari Koné. L'ancien Niçois affronte ses ex-coéquipiers azuréens samedi avec l'ambition d'écarter un concurrent sérieux à la Ligue des champions. L'attaquant marseillais n'éprouvera cependant aucun état d'âme et n'hésitera pas à "mettre le pied" s'il le faut...
- BAKARI KONE, samedi soir vous retrouvez Nice, votre ancienne équipe. Comment abordez-vous cette rencontre ?
Je suis très content de retrouver mes anciens coéquipiers. J'ai gardé de très bons contacts avec eux et on s'appelle souvent.
- Cet été, les dirigeants niçois ne voulaient pas vous laissez partir à l'OM. Avez-vous tiré un trait sur ce transfert difficile ?
Je suis resté très amis avec pratiquement tout le monde là -bas, même les dirigeants. Maintenant, j'ai tourné la page et je suis à 100% avec l'OM. Je ne pense qu'au boulot.
- Quels souvenirs garderez-vous de votre expérience niçoise ?
J'ai trop de souvenirs pour vraiment en ressortir un. Mais notre aventure en Coupe de la Ligue en 2006 (défaite en finale contre Nancy 2-1, ndlr) a vraiment été un grand moment pour moi. En trois ans passés là -bas, je ne garde de toute façon aucun mauvais souvenir. Et rien que de penser à tous ces moments-là , j'ai encore beaucoup d'émotions (très ému, il s'arrête de parler).
- Le classement de votre ancienne équipe (quatrième place avec un match en moins) vous surprend-il ?
Non, je ne suis pas du tout surpris de les voir si haut dans le classement. Lorsque j'évoluais avec eux, je me souviens être passé plusieurs fois tout près de la victoire. Ça se jouait à pas grand chose. Cette saison, ça se passe enfin bien pour eux. Tant mieux.
- Vos retrouvailles avec vos anciens coéquipiers risquent d'êtres musclées. Vous attendez-vous à un traitement spécial ?
S'il faudra mettre des coups, j'en mettrai ! Je ne leur ferai pas de cadeau. Mais une fois la rencontre terminée, on se fera quand même la bise (il éclate de rire).
- Comment pourriez-vous décrire le jeu niçois ?
Ils ne mettent pas que des coups. Ils savent aussi jouer au foot car ils peuvent s'appuyer sur un coach qui trouve toujours une parade pour la tactique adverse. Et puis ils ne lâcheront rien de la première à la 95e minute de jeu. Vous pouvez en être certain : ils seront toujours là ! A nous d'être encore plus motivés qu'eux. Nous pourrons alors faire la différence grâce à notre qualité individuelle.
- Quels conseils allez-vous donner à vos coéquipiers ?
Ça je ne peux pas vous dire (il rit). Ce sont des choses qui restent dans le vestiaire. Mais je vais leur dire que Nice n'est pas là par hasard et qu'il ne faut pas s'attendre à un match facile.
- Lorsque vous étiez Niçois, dans quel état d'esprit abordiez-vous les matches face à l'OM ?
C'était un match de gala. Nous étions tous à 200%.
- L'OM n'arrive plus à s'imposer en championnat. Comment expliquez-vous ces contre-performances ?
Même si nous n'avons pas eu les résultats espérés ces derniers temps, ça se passe plutôt pas mal au sein du groupe. On essaye de se servir de tout ce qui s'est passé pour progresser. Maintenant, il reste trois matches avant la trêve et nous envie de bien faire.
- Depuis le début de la saison, vous n'avez pas été épargné par les blessures. Comment vous sentez-vous physiquement avant cette rencontre ?
Je suis loin d'être à 100%... Ma blessure à la cuisse m'a coupé dans mon élan. C'est dommage car je commençais à bien revenir. Je travaille donc beaucoup pour revenir à mon meilleur niveau. Et j'ai encore beaucoup de marge...
Vincent BANTIT
Eurosport