Valenciennes a confirmé son amélioration en dominant des Niçois trop timides à Nungesser (1-0). Les Nordistes ne sont plus qu’à une longueur de sortir de la zone de relégation.
Compte rendu du match
Avant-dernier, Valenciennes restait sur des performances plutôt positives depuis quelques semaines (1 défaite en 6 matches). Bémol, les nombreux nuls (4) qui devaient impérativement se transformer en victoire pour rattraper le retard sur les non-relégables. Très déçu après l’élimination à Monaco en Coupe de France (1-0), Frédéric Antonetti attendait de son côté une réaction des Aiglons, vainqueurs de chacune de leur sortie contre VA depuis la remontée des Nordistes en Ligue 1 (5 victoires).
VA commence mieux
La proximité de la demi-finale de Coupe de la Ligue, mercredi prochain contre Vannes, pouvait laisser planer un point d’interrogation sur l’engagement des Sudistes. Cela se matérialisait par une domination de Valenciennes dans les duels. Un critère essentiel sur une pelouse gelée sur tout un côté. Danic, d’une demi-volée (3e), puis sur un centre qui voyait Cid frôler le but contre son camp (11e), inspirait son équipe. Il était encore là pour une déviation à l’endroit de Darcheville. Le centre du Guyanais trouvait la tête de Saez puis le pied d’Ospina sur sa ligne (16e). C’était là l’occasion la plus franche de cette première période, et la dernière tout court. S’ensuivait ainsi un long tunnel d’une demi-heure faite de glissades, de passes ratées et de fautes techniques. Témoin ce coup-franc de Rémy terminant sa course sur le parking extérieur (35e), seule véritable opportunité, avec un autre coup-franc d’Hellebuyck (6e), pour les Niçois de simplement réveiller un Penneteau frigorifié.
L’audace récompensée
Ne pouvant pas faire beaucoup moins, Nice revenait sur le terrain avec plus d’envie. Bamogo déviait une volée d’Hellebuyck (51e) et le rythme s’accélérait dans les deux sens. Du bout du pied, Cid privait Darcheville d’une frappe face au but (55e) et Audel plaçait sa tête légèrement au-dessus sur un corner (56e). La diminution des efforts au milieu amenait plus facilement les deux formations aux abords de la surface. Danic réalisait le centre parfait mais Darcheville ratait sa reprise de la tête (66e). Hellebuyck répliquait dans la foulée avec un coup-franc puissant (67e) puis un but de Rémy était logiquement refusé pour une position de hors jeu (71e). Le match ne voulait pas choisir son camp, jusqu’à l’entrée de Pujol. Malheureux, manquant son duel avec Ospina sur son premier ballon (74e), l’ancien Nantais e transformait ensuite en héros, reprenant au deuxième poteau un centre de Darcheville (1-0, 77e), qui avait fracassé la barre juste avant (76e). Le coaching d’Antoine Kombouaré, passant à trois attaquants à un quart d’heure de la fin, se révélait payant et le restait jusqu’à la fin pour une victoire ultra importante.
Le jeu et les joueurs
Voilà un succès qui va faire du bien à Valenciennes. Car autant dans l’envie que dans la combativité, valeurs indispensables au maintien, les Nordistes ont répondu présent. Saluons la prise de risques d’Antoine Kombouaré, qui en suppléant Saez, un milieu, par Pujol, un attaquant, a changé le cours du match. Pas toujours très heureux dans ses tentatives, Darcheville signe une passe décisive après son but à Lorient. C’est ce qu’on appelle un vrai joker. Intenable sur le côté gauche, Danic a sans doute été le meilleur joueur de son équipe. L’impact physique de Sanchez a été important au milieu. Seul Mater a connu une soirée difficile face à Bamogo.
Le savon passé après Monaco par Frédéric Antonetti n’a pas suffi. Pensant peut-être déjà à la demi-finale de Coupe de la Ligue, Nice s’incline logiquement. Les Aiglons ont mal exploité certaines possibilités en attaque, avec un Rémy peu en réussite, et malgré un Bamogo avec de bonnes jambes. L’absence d’Echouafni au milieu s’est vivement fait ressentir dans les duels. Sablé, qui effectuait son retour en Ligue 1 après un an d’absence, a besoin de temps pour retrouver le rythme. Titulaire, Coulibaly n’a pas assez pesé dans la récupération. Egalement dans le onze, Cid a souffert en vitesse. Le gardien colombien Ospina a plutôt montré de belles choses, ne pouvant rien sur le but.
Florian Egly
Sport24