Sochaux enchaîne enfin

Vainqueurs d’une pâle équipe de Nice (1-0) une semaine après avoir été s’imposer à Lorient (1-2), les Doubistes ont enchaîné un deuxième succès de suite pour la première fois cette saison. Une très bonne opération dans l’optique du maintien.

Compte rendu du match
Vainqueur à Lorient le week-end dernier (0-1), Sochaux devait absolument confirmer à l’occasion de la venue de Nice à Bonal. «Sans une série, on est mort», avait d’ailleurs martelé Francis Gillot dans la semaine. Le problème pour les Lionceaux, c’est qu’ils devaient pour se faire venir à bout d’une équipe de Nice qui restait sur deux succès lors de ses deux derniers déplacements…

Nice acculé, mais…
Une invincibilité mise à mal d’entrée par des Sochaliens ultra-pressants, à l’mage d’Isabey, auteur d’un slalom de toute beauté dès les premières minutes (3e). Arcboutés dans leur moitié de terrain, les hommes de Frédéric Antonetti subissaient inlassablement les vagues jaunes et bleues et Erding, un peu trop attentiste sur le coup, était tout près d’en profiter (7e). Non, vraiment, le Gym n’y était pas. Et ce n’est pas la tête de Cid sur corner qui changeait grand-chose à l’affire (21e). Au contraire puisque dans la foulée, Faty avait une nouvelle occasion de faire trembler les filets, mais il manquait sa tête au second poteau (23e). Nice pliait donc, mais ne rompait pas. Et Rémy, pourtant bien seul sur le front de l’attaque se chargeait de faire passer un léger frisson dans les tribunes clairsemées de Bonal en envoyant une frappe tendue de peu à côté (29e). Erding, en coin (27e), puis Perquis, d’un coup-franc lointain (34e), ne connaissant pas plus de réussite, c’est finalement sur un bien triste 0-0 que les deux équipes regagnaient les vestiaires…

Sverkos frappe encore
Antonetti avait beau tenter d’insuffler un vent de fraîcheur à la pause en faisant rentrer Hellebuyck à la place du fantôme de Mouloungui, rien n’y faisait. Le rythme était toujours aussi lent, les approximations toujours aussi nombreuses et les occasions de s’enflammer bien sûr aux abonnés absentes. Dalmat (54e) puis Rémy (57e) tentaient bien leur chance de loin. En vain… Heureusement, au petit jeu des changements, Francis Gillot connaissait plus de réussite que Frédéric Antonetti. Et là où l’entrée d’Hellebuyck avait été d’une redoutable inefficacité, celles conjuguées de Martin et de Boudebouz aux places de Dalmat et d’Isabey (66e) allaient tout simplement changer le cours du match. Du moins l’espace de quelques minutes. Plus d’allant, plus de vitesse, plus de folie, plus d’un peu tout en fait. Et après une première alerte signée Erding (64e), Sverkos venait fusiller Ospina à la conclusion d’une action belle action collective initiée par Maurice-Belay (1-0, 69e). Nice ne s’en relèvera pas. Jamais vraiment dans le coup, la troisième équipe de France en déplacement est passé à côté de son match à Bonal, à l’image de Rémy qui ratait la balle de l’égalisation à bout portant (76e). Sochaux n’en demandait pas tant pour se relancer dans la course au maintien…

Aurélien Billot
Sport24