Nice frustré par Rennes

Après 90 minutes de jeu, Rennais et Niçois se partagent finalement les points, au Stade du Ray, suite à un match nul assez mérité entre les deux formations (1-1). Juste avant la fin de la première période, Chaouki Ben Saada, après un rush de 30 mètres, vient tromper Nicolas Douchez (45e). Dans la foulée, Gyan égalise pour les Bretons sur pénalty après une faute de main de Paisley (45+2e). Réduits à 10 en seconde période après l'expulsion d'Inamoto, le Stade Rennais a finalement été costaud pour ramener un bon point en terre azuréenne.

On attendait du jeu sur la pelouse niçoise entre Nice et Rennes, deux formations qui ont montré un visage intéressant lors de la 1ère journée de Ligue 1, gagnant respectivement à Saint-Etienne et face à Boulogne-sur-Mer. Malgré une chaleur accablante, les 22 acteurs n'ont pourtant pas ménagé leurs efforts, à l'image de Jérome Leoy, très présent en début de match. Ce dernier obligeait le portier niçois, David Ospina, à sortir une belle parade (2e).

Le rush de Ben Saada

Alors que la rencontre est plutôt rythmée et sans temps morts, les occasions se font rares des deux côtés. Seule la frappe de l'ancien Parisien est à noter lors des 20 premières minutes. Entre deux équipes portées vers l'offensive, le spectacle n'est pas au rendez-vous sur la pelouse du Stade du Ray. On assiste plutôt à une farouche bataille au milieu de terrain où la doublette Inamoto-Lemoine doit s'employer face au trio Echouafni-Sablé-Hellebuyck.

Mais il faut attendre les dernières minutes de la première période pour voir le match s'emballer subitement. Chaouki Ben Saada, parti du milieu de terrain, effectue un superbe contrôle orienté qui mystifie Carlos Bocanegra. L'ancien Bastiais s'en va tout seul devant Nicolas Douchez et trompe le portier rennais d'un tir du gauche à ras de terre (44e). Nice pense alors rentrer aux vestiaires avec l'avantage au score, mais c'est sans compter sur Grégory Paisley qui tombe dans la surface de réparation en tentant de stopper un centre de Bangoura, et se rend coupable d'une main. Le pénalty rennais est transformé par l'international ghanéen, Asamoah Gyan (45+2e).

Lemoine omniprésent

Aux retours des vestiaires, le rouleau compresseur rennais commence petit à petit à mettre les Niçois sous pression, à l'image de Fabien Lemoine, travailleur infatigable dans l'entrejeu breton, exerçant un pressing constant sur les basques de son vis-à-vis azuréen. A noter la très belle combinaison entre Leroy, Gyan et Sow: le premier, dans l'axe, trouve le second à droite. Sow est tout seul au point de pénalty, mais le centre de Gyan est un peu trop haut. Malgré la chaleur, les deux équipes ne déméritent pas et courent tant bien que mal. On sent toutefois que les jambes sont de plus en plus lourdes mais que les espaces se créer de plus en plus.

La rencontre s'emballe un peu plus au moment où Junichi Inamoto, le milieu défensif du SRFC, ternit tout de même sa belle prestation avec le Stade Rennais, par une expulsion, suite à un deuxième carton jaune (77e). Réduits à dix pour les 15 dernières minutes, les Rennais ont su malgré tout répondre présent devant les derniers assauts des Aiglons qui n'ont pas su tirer profit de leur supériorité numérique en fin de rencontre (7 occasions niçoises contre deux rennaises).

Finalement, les Bretons ont montré sur ce match qu'ils possédaient encore cette saison un groupe paré à toute épreuve, et ce, grâce une nouvelle fois aux prestations remarquées de Kader Mangane et du capitaine Peter Hansson dans l'axe de la défense rennaise. En tout cas, Frédéric Antonetti, de retour au Stade du Ray, n'aura pas joué un vilain tour à son ancienne formation et doit se satisfaire d'un bon point pris face à ses anciens joueurs.