Ligue 1 :
Nice - Lyon : Les réactions
Ogcnissa.com, le 24/10/2009 à 22h37
Didier Ollé-Nicolle : « Tous les joueurs ont fait un très grand match, en jouant à l’unisson. Ils ont respecté le plan de jeu et, surtout, se sont affirmés au niveau de leur potentiel. Mon cas personnel n’est pas important. Ce qui m’importe, c’est d’avoir gagné ce match et de se projeter sur le match du week-end prochain au Mans, contre un adversaire direct. C’est l’occasion de passer du bon coté du classement. Après, il y a toujours un ou deux journalistes de la presse qui oublient ce qu’a fait un entraîneur a pu faire dans sa carrière pendant vingt ans et jugent sur trois ou quatre matchs. On a un groupe à reconstruire. Ce qui m’importe, c’est d’avoir la confiance de mes dirigeants et de travailler en osmose avec mes joueurs. Ils m’ont réconforté quant à ma façon de les voir jouer et de ce que j’attends d’eux. »
Loïc Rémy : « C'est sur que vu la situation dans laquelle on était, on avait à coeur de bien réussir ce match, de bien le gérer. On savait que Lyon était en pleine confiance avec leur match à Liverpool, mais on a senti qu'ils étaient un peu éprouvés et on a su profiter de ça. »
Grégory Paisley : « Chaque match a sa vérité, mais je pense qu'on peut parler de référence avec ce match plein livré contre Lyon. A l'évidence, dans notre situation, nous nous posions beaucoup de questions avant de recevoir le leader. Cette victoire avec le panache, c'est vraiment bon pour le moral. Défensivement, on a tenu car nous avons bien bossé collectivement. Ce n'était pas à mes yeux un problème individuel, mais de travail collectif. »
Anthony Mounier : « Ça n’a pas été un match facile pour nous. Si on nous avait dit avant le match que l’on battrait Lyon on aurait signé tout de suite. Ce soir on a été rigoureux tactiquement et disciplinés. Ce qui a fait la différence c’est que les coups qu’on a eu on a réussi à les mettre au fond. Ce soir ça fait du bien à tout le monde. Il ne faut pas s’arrêter là car ce n’est qu’un match et on n’est pas encore guéri. »
Claude Puel (entraîneur de Lyon) : « Ils étaient bien en place, costauds, on les sentait bien volontaire. Contre nous, les équipes n’ont rien à perdre, il n’y a pas de fébrilité et une grosse motivation. On n’a pas réussi à hausser ce niveau d’implication et d’agressivité nécessaire même s’il y avait de la bonne volonté. Il nous manquait l’étincelle nécessaire et dans les têtes pour ouvrir le score et revenir dans le match. On n’a pas senti à la mi-temps, une équipe capable de revenir au score. C'est un match à oublier. »
Ederson (milieu de Lyon) : « On savait que c’était très chaud de venir ici. Ce soir c’était vraiment difficile car Nice a fait un très bon match. Quand on était mené 2 à 0 on a tout fait pour marquer et on s’est trop livré ce qui a ouvert des espaces pour les Niçois. On a pris des buts mais c’est comme ça, c’est le foot. Maintenant il faut relever la tête et se remettre au travail. »
Jean-Michel Aulas (président de Lyon) : « On a pris à Nice une fessée qui fait mal. Une défaite cuisante qui traduit la lassitude physique et mentale du groupe. Je pense également à Cissokho et Toulalan (adducteur) touchés. Nous n'avons pas su nous remettre en cause après notre victoire à Liverpool (2-1), victimes d'une overdose de félicitations. Nous sommes restés sur notre petit nuage, croyant que tout serait facile. Il ne faut surtout pas tomber dans l'erreur de la saison passée, lorsque nous avions délaissé le championnat. Mais cette compétition est la plus importante. »
- Retour -